Jean-Marc Morandini a été jugé dans deux affaires devant la cour d’appel de Paris. Son procès pour corruption de mineurs d’une part et d’autre part son affaire de mœurs, dite de faux castings. Sur place tous les jours depuis le lundi 25 novembre 2024, son sort sera bientôt déterminé.
Jean-Marc Morandini déjà reconnu coupable de harcèlement sexuel, peine plus lourde requise
Rappelons que l’animateur de 59 ans a été convoqué au palais de justice pour répondre à de premières accusations concernant un faux casting organisé dans le but d’obtenir des faveurs sexuelles de jeunes hommes, apprentis comédiens. En août 2023, il a été condamné à six mois de prison pour harcèlement sexuel, avec obligation de soins psychologiques et trois ans d’inéligibilité. Sa société de production Ne sautez pas ! a été condamné à une amende de 10 000 euros pour travail dissimulé. Lundi 25 novembre et mardi 26 novembre, Jean-Marc Morandini était présent à la cour d’appel pour cette affaire. Le procureur général a demandé une aggravation de la peinedemandant ainsi 18 mois de suspension probatoire, 20 000 euros d’amende à l’animateur et 50 000 euros d’amende à la société de production. Il faudra attendre le 27 janvier pour le jugement dans cette affaire.
Petite affaire de corruption : Jean-Marc Morandini fixé pour mars prochain
Le lendemain, mercredi 27 novembre, il passe plus de neuf heures à la cour d’appel de Paris. Il était également là pour faire appel d’une décision de justice prise en décembre 2022 : il avait été condamné à un an de prison avec sursis pour «corruption de mineurs» et son inscription au fichier judiciaire automatisé des auteurs d’infractions sexuelles et violentes pour des faits datant de 2009 à 2016. Près de deux ans plus tard, une peine d’un an de prison avec sursis a été requise mais cette fois avec 3 ans de probation au lieu de 2 lors de sa condamnation en première instance. La décision a été délibérée le 7 mars 2025. L’animateur sera donc tranché sur son sort dans quelques mois.
Jean-Marc Morandini émacié devant le tribunal
Comme le révèlent nos confrères de parisienJean-Marc Morandini est apparu émacié devant le tribunal et Francis Szpiner, avocat de l’un des plaignants et ancien maire du 16e arrondissement de Paris, aujourd’hui sénateur. Rappelons que l’animateur est accusé d’avoir envoyé des dizaines de SMS entre 2013 et 2016 à deux jeunes mineurs âgés de 16 et 15 ans à l’époque. Il leur a parlé de sexe et a même demandé des photos de leurs pénis et d’eux nus. En découvrant ces messages, le père du premier a même saisi la justice avant de retirer sa plainte. Un troisième plaignant était sur place : il a été approché par la personnalité de la télévision via un site de casting dans le but de tourner un film interdit aux moins de 18 ans. C’est au domicile de Jean-Marc Morandini qu’ils se seraient rencontrés, là où il avait installé ses bureaux, et l’homme lui aurait demandé de se mettre nu et de se masturber. Première demande acceptée mais pas la seconde, ce qui a poussé le jeune homme à quitter les lieux. Des faits dont l’accusé ne se souvient pas mais qu’il ne nie pas.
Jean-Marc Morandini est présumé innocent des faits qui lui sont reprochés jusqu’au classement définitif des deux dossiers. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il reste, pour le moment, à l’antenne de CNEWS.