«Je voulais vraiment une transformation physique!» Charlotte de Turckheim méconnaissable dans That’s Paris, elle se confie

«Je voulais vraiment une transformation physique!» Charlotte de Turckheim méconnaissable dans That’s Paris, elle se confie
«Je voulais vraiment une transformation physique!» Charlotte de Turckheim méconnaissable dans That’s Paris, elle se confie

Bienvenue au Tout-Paris, un cabaret parisien noyé de strass et de plumes… mais surtout endetté ! Héritier de cet établissement dans lequel il usait ses pantalons courts entre danseurs et lanceurs de couteaux, et qui est le point de départ de C’est Parisla série de 2 pour découvrir dès ce mercredi 27 novembre Gaspard Berthille, joué par Alex Lutzenvisage de le vendre à une enseigne de supermarché. Pour Babeth, sa mère adoptive incarnée par l’heureuse grand-mère Charlotte de Turckheimpas question d’enterrer vingt ans de souvenirs sous la naphtaline ! Porté par Dominique Besnehard, transformé en serveur délicieusement perruque, ce format de six épisodes ressuscite la magie des magazines parisiens, confrontés aux enjeux d’aujourd’hui. C’est au Paradis Latin que le réalisateur Marc Fitoussi a installé ses caméras, tandis que Kamel Ouali ajustait les chorégraphies sur des musiques composées par Bertrand Burgalat. Outre Line Renaud et Monica Bellucci dans leurs propres rôles, tous les acteurs, l’ex-acteur de Dix pour cent Nicolas Maury en tête, s’empare de cette « comédie-nostalgie » pour célébrer l’un des derniers sanctuaires de diversité et de tolérance que sont les cabarets.

Je voulais vraiment une transformation physique !« Charlotte de Turckheim méconnaissable dans That’s Paris, confie-t-elle

Télé-Loisirs: You who have commencé au café-théâtreconnaissiez-vous le monde des cabarets ?
Charlotte de Turckheim:
Pas du tout et j’ai découvert un merveilleux espace de liberté, quelle que soit votre sexualité, votre couleur de peau, votre nationalité, votre style… Tout le monde peut venir au cabaret ! Il n’y a pas beaucoup d’endroits dans ce monde où vous pouvez vous montrer tel que vous êtes, sans être jugé. Mes débuts au Café de la gare m’ont beaucoup aidé à créer ce personnage, dans le sens où, pendant cinq ans, j’ai été un peu la mère de toute la troupe.

Le moins que l’on puisse dire, c’est que vous avez travaillé votre look…
Pour moi, la tenue fait le moine ! Pour trouver le personnage, il me faut toujours imaginer son costume. Pour celui-ci, je voulais vraiment une transformation physique. Comme j’ai beaucoup de perruques à la maison, je me suis amusé à expérimenter pour créer un look entre Anna Wintour, la reine de la mode, et la décoratrice d’intérieur Andrée Putman. Quand j’en ai parlé au réalisateur Marc Fitoussi, il avait exactement les mêmes références : nos planètes étaient alignées !

La série aborde la nudité des danseurs qui ne plaît pas à tout le monde. Où vous situez-vous dans ce débat ?
Au Cabaret, les femmes et les hommes sont aussi nus les uns que les autres. Le corps est magnifique ! Et toutes les cultures qui considèrent les femmes comme un danger, ça me brise le cœur ! Je suis tellement dévastée qu’en Afghanistan, ils n’aient plus le droit de chanter ni de se parler, que c’est avec joie que j’ai participé à ce projet. Pour moi, il n’y a pas de sujet, je pense d’abord à ceux qui rêvent de pouvoir expérimenter leur corps en liberté.

La liberté est-elle la valeur qui guide définitivement votre vie ?
Absolument ! L’un des poisons de notre métier, c’est de vivre aux yeux des autres. L’avantage de l’âge, c’est de pouvoir s’accorder toutes les libertés dans la dernière ligne droite !

 
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