Instagram/Poupette Kenza
Poupette Kenza a été placée en détention provisoire en juillet, avant d’être libérée le 31 octobre et placée sous contrôle judiciaire.
JUSTICE – Un changement de version. L’influenceuse Kenza Benchrif, alias Poupette Kenza, a finalement reconnu avoir mandaté un homme de main dans l’affaire d’extorsion pour laquelle elle avait été incarcérée, a indiqué ce mercredi 27 novembre à l’AFP son avocat Jérémy Kalfon. Dans un premier temps, la jeune femme accusait son mari, Allan Liehrmann. , d’avoir contacté cet homme de main. Ce dernier s’est rendu à la police française et est toujours derrière les barreaux.
“MS. Benchrif reconnaît avoir accepté l’offre de service de cet homme, après avoir eu recours, sans succès, à des amis communs et à des avocats.»» déclara Me Kalfon. “Si elle savait que cet homme allait impressionner son ancien agent et son mari par sa carrure et l’effet de surprise, elle n’a jamais validé les menaces directes ou indirectes de violences physiques”il a continué.
L’ancienne star des réseaux sociaux est soupçonnée d’avoir engagé un homme de main pour soutirer 350 000 euros à son ex-agent Caroline. Lors d’un clash sur les réseaux sociaux, Poupette Kenza l’a accusé d’avoir détourné cette somme vers un compte aux Etats-Unis. L’affaire a dégénéré lorsque l’homme de main a confronté la jeune femme et son mari alors qu’ils quittaient l’école de leurs enfants dans leur voiture, a proféré des menaces de mort et a placé des traceurs GPS sur le véhicule, rapporte Le Parisien.
Le couple a porté plainte en février. Depuis, l’influenceur a été mis en examen pour tentative d’extorsion en bande organisée et association de malfaiteurs. Elle a été placée en détention provisoire en juillet, avant d’être libérée le 31 octobre et placée sous contrôle judiciaire.
“Je savais que ce serait un peu de pression”
L’analyse du téléphone de Poupette a révélé 141 messages échangés avec son acolyte, rapporte Le Parisien. Lorsque l’affaire est devenue incontrôlable, son mari lui aurait demandé de lui reprocher ” sacrifier “ si elle a été arrêtée alors qu’elle était enceinte de six mois.
Selon son avocat, Me Kalfon, l’influenceuse a déclaré « En fait, j’ai accepté, on m’a proposé de mandater ce type pour aller régler mon problème, j’ai accepté, je savais évidemment que ça serait un peu de pression (…) Mais ce n’est pas le cas. tout ce que j’ai demandé.
L’avocat précise enfin que « Si on critique beaucoup les influenceurs, il ne faut pas oublier que, comme les joueurs de football, ils font l’objet de beaucoup de désirs. Beaucoup de gens gravitent autour d’eux et prétendent avoir des solutions à tous leurs problèmes afin de s’attirer leurs faveurs dans l’espoir d’obtenir de l’argent..
La jeune femme, âgée de 24 ans, est enceinte de son troisième enfant. “Je suis devenu célèbre, très vite, trop vite”a-t-elle déclaré, selon les informations de Parisien. L’influenceur a également admis dans une lettre au juge : « Je confonds parfois mon personnage qui est dans l’exagération permanente des sentiments avec mon moi réel. » Son avocat, Me Jérémy Kalfon, défend une femme « isolé et dans un inconfort complet »qui aurait perdu sa lucidité.
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