La saga de la Patek Philippe disparue de John Lennon réglée au tribunal

L’odyssée de ce chronographe commence en 2005. Volé par Koral Karsan, le chauffeur privé de la veuve (qui affirme l’avoir reçu en cadeau), le précieux objet finit en Turquie où il sert de garantie pour un prêt immobilier. Avant de finir directement entre les mains de la plateforme d’enchères berlinoise Auctionata. Tout cela à l’insu de l’artiste.

Un collectionneur remporte les enchères et repart avec son trésor sous le bras. Il s’est rendu dans les bureaux de Christie’s à Genève pour en faire évaluer la valeur, et c’est là qu’il a été stupéfait. C’est ainsi que commence le drame judiciaire sur la propriété légitime de la montre, entre le détenteur et Yoko Ono. Pour le moment, la justice a toujours penché en faveur de Yoko Ono. “Il est important que nous le récupérions, à cause de tout ce qu’il symbolise”, a expliqué Sean Lennon, le fils du couple, interrogé par Jay Fielden de New Yorkr, ajoutant : « Je n’ai aucun goût pour les montres et je ne porte rien de ce qui a appartenu à mon père. Je ne joue même pas de ses guitares. Pour moi, cette montre est une image du danger qu’il y a dans la confiance.

Un objet qui témoigne du peu de vie qu’il restait à vivre à John Lennon, qui n’est pas sans rappeler cette dernière photo du couple prise par Annie Leibovitz quelques heures avant l’assassinat du chanteur.

Publié initialement par Vanity Fair Italie