Par Mamy Yves Ratsimbazafy – Publié le 17 novembre 2024 à 12h30
David Douillet a récemment dévoilé de nouveaux secrets sur son physique d’exception lors d’un entretien diffusé sur France Télévisions. Il faut croire que les choses n’ont pas toujours été des plus simples pour la double médaillée d’or aux Jeux olympiques d’Atlanta et de Sydney.
À seulement 11 ans, David Douillet mesurait déjà 1,80 mètre et pesait 80 kilos. Des mensurations inhabituelles pour un enfant de son âge. Cette précocité physique, qui aurait pu être perçue comme un atout, était également Source de difficultés sur le plan relationnel. Il faut croire qu’il a montré une énorme différence par rapport aux autres adolescents de sa classe : «
Les filles, quand elles sont adolescentes, elles ne regardent jamais les gens plus grands. C’est vraiment la chose la plus lourde, pire que de devoir trouver des chaussures taille 48 ou des costumes taille 64… Ça fait combien de temps ? C’est un tunnel de 14 ans à 16 ans, puis ça commence lentement à diminuer. ».
David Douillet a eu une adolescence compliquée
Pour David Douillet, l’adolescence était donc une véritable épreuve qu’il a dû traverser. Heureusement, ce n’était finalement que temporaire : « Après, l’avantage, c’est qu’à partir de 17-18 ans, tu vas commencer à frapper. Chez les 22-23-24 ans, on rattrape son retard, la roue tourne ! Les gens pensent que vous êtes beaucoup plus âgé. Dans votre façon de parler, dans vos pensées, vous êtes plus jeune qu’il n’y paraît… Et les gens ne comprennent pas. Le haut niveau, depuis l’âge de 14/15 ans, quand j’ai commencé, c’est une super école. Vous comprenez qui vous êtes, vous apprenez qui vous êtes et vous êtes dans une phase majeure d’acquisition des principes fondamentaux qui permettent de réussir un projet.
Des leçons de vie qui vont au-delà du sport
Les médailles remportées par David Douillet sur les tatamis ne sont donc finalement qu’une partie de son héritage. Ce qu’il considère comme étant le sien vraie médaille » est en réalité invisible : ce sont les valeurs acquises grâce à son parcours de judoka. ” C’est la vraie médaille, car tu gardes celle-là toute ta vie et elle te sert toute ta vie
« . A travers ses confidences, l’ancien ministre des Sports rappelle que la réussite ne se mesure pas uniquement en termes de récompenses visibles. Son parcours est un témoignage inspirant de la manière dont les obstacles de la jeunesse peuvent être surmontés et transformés en sources de motivation.