Week-end d’histoire. Mithé Espelt, l’artiste qui ne voulait pas être connu devenu célèbre

Week-end d’histoire. Mithé Espelt, l’artiste qui ne voulait pas être connu devenu célèbre
Week-end d’histoire. Mithé Espelt, l’artiste qui ne voulait pas être connu devenu célèbre

Le commissaire-priseur montpelliérain présentera 15 pièces lors d’une vente le 23 novembre.

D’où viennent les œuvres que vous présentez lors de cette vente exceptionnelle ?

Pour cette vente, dix œuvres proviennent d’un collectionneur qui souhaite les disperser, un miroir vient d’une succession, et des bijoux ont été retrouvés dans une propriété de Petite Camargue, dans un coffret qui contenait des bijoux fantaisie.
Au total, nous présentons 10 miroirs, trois tailles de bagues et deux colliers.

Comment expliquez-vous cet engouement pour cet artiste ?

On doit beaucoup au collectionneur d’art Antoine Candau qui l’a redécouvert, mis en valeur avec des expositions en 2020 et qui a écrit un livre l’artiste peu avant sa mort. Depuis, les gens sont devenus plus attentifs, alors qu’avant ils n’y prêtaient pas forcément attention. Dans la région, Mithé Espelt qui était originaire de Lunel, vendait ses miroirs, baguiers, coffrets dans plusieurs magasins de la région dont Art et décoration, rue Foch, magasin aujourd’hui disparu. Il y a donc pas mal de pièces aux alentours.

Comment savoir s’il s’agit d’une œuvre de Mithé Espelt alors qu’elle ne les a pas signées ?

Ce sont de petits objets, toujours avec de la céramique et de l’or. On regarde aussi si le bronze est fissuré. La feutrine est placée au dos des pièces en général. Le livre d’Antoine Candau permet également de rechercher le modèle en cas de doute.

Quels sont aujourd’hui les prix de ces œuvres vendues à l’époque, selon le souhait de l’artiste, à un prix assez bas ?

Il faut compter sur des prix compris entre 500 et 1500 euros pour un miroir. Mais les prix peuvent atteindre 4000 euros. L’œuvre la plus chère – un miroir – s’est vendue à plus de 50 000 euros l’année dernière.

Lors de cette vente vous présentez d’autres objets exceptionnels…

Oui ! Nous avons un tableau de Zao Wou-Ki estimé entre 150 000 et 250 000 euros, deux tableaux d’Odilon Redon, un plat d’Iznik du XVIe siècle, de très belles œuvres de l’école hollandaise…

 
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