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Johnny Maldoror, l’un des plus beaux rôles de Martin Dubreuil

Johnny Maldoror, l’un des plus beaux rôles de Martin Dubreuil
Johnny Maldoror, l’un des plus beaux rôles de Martin Dubreuil

«C’était intense», se souvient-il. J’ai arraché mon linge. J’étais vraiment ému. Je devenais fou ! Cependant, je ne joue que du tambourin ! Mais au fur et à mesure que j’écris les textes, les chansons vivent en moi.

Lorsqu’il était plus jeune, son modèle était le chanteur punk américain GG Allin. « Il faisait beaucoup d’affaires sur scène, se souvient l’artiste. Mais il était violent d’une manière que je n’aime pas.

Alors qu’il incarnait un personnage machiavélique du XVIIIe siècle dans un court métrage, Martin Dubreuil a demandé à Luc Brien, le chanteur et guitariste des Breastfeeders, s’il avait un livre à lui proposer mettant en scène un personnage maléfique, question de bien comprendre le psychologie de votre personnage.

Luc Brien, qui a étudié les lettres, lui propose le travail Les chants de Maldororécrit par Isidore Ducasse, sous le pseudonyme du Comte de Lautréamont.

“C’est l’emblème des surréalistes, des dadaïstes”, décrit l’acteur. L’auteur prévient le lecteur que ce qu’il lit sera dangereux. On se demande s’il est fou. Le personnage de Maldoror est une sorte de demi-dieu. Sous la suggestion de son ami Luc, c’est ainsi qu’est né Johnny Maldoror.

Martin Dubreuil, à gauche, dans le rôle de Johnny Maldoror dans Les allaiteurs. (Les archives)

C’est ce qu’est venu dire l’acteur et membre du groupe Les Breastfeeders lors d’une récente discussion libre et détendue devant public, à l’invitation du cinéma et centre de production Paraloeil de Rimouski. L’acteur Martin Dubreuil a parlé de ses rôles variés tant au cinéma qu’au petit écran. L’artiste était un livre ouvert sur les personnages qui l’ont marqué, sur ses techniques de jeu, sur ses modèles.

Yves Boisvert

L’un des rôles préférés de Martin Dubreuil parmi tous ceux qu’il a interprété est celui d’Yves Boisvert dans le long métrage A tous ceux qui ne me lisent paspour lequel l’acteur a remporté le prix Iris de la meilleure interprétation masculine dans un premier rôle lors du gala Québec Cinéma 2019. Selon lui, c’était un rôle parfait pour lui.

«Ça m’a fait penser à tout ce que j’ai vécu dans ma vie avant de devenir un peu plus sage, de m’installer, de m’installer avec ma copine et mes enfants. Quand je suis entré dans le personnage de Boisvert, je suis devenu un poète qui se couchait et se levait à toute heure.

« J’ai découvert un poète, un homme que je ne connaissais pas. J’ai adoré découvrir Yves Boisvert et ses poèmes. J’ai adoré jouer à ça. Je me sentais en confiance.

Une fois le film sorti, Martin Dubreuil rencontre plusieurs personnes qui ont connu Boisvert. «Cela m’a fait mal d’apprendre des choses que j’aurais aimé savoir avant de faire le film. Je savais qu’il avait du sang irlandais. J’ai du sang italien. Donc, mon Boisvert est plus italien.

« Si j’avais su que Boisvert avait du sang irlandais, j’aurais travaillé dessus, observé et appris des trucs irlandais. J’aurais eu une attitude différente.

Réputé pour être acteur de courts métrages, Martin Dubreuil n’a pas été pressenti pour le personnage d’Yves Boisvert. Le réalisateur Yan Giroux a vu Luc Picard dans ce rôle. Mais, l’acteur jouait à cette époque dans la série Arrondissement 31 de Fabienne Larouche.

« Il voulait rompre son contrat, mais ça n’a pas marché, raconte Dubreuil. Il en était très triste. Il faut croire que ce rôle est fait pour moi ! Petite anecdote : Henri, le fils de Luc Picard, joue dans le film.

Assis

Le dernier séjour de Martin Dubreuil dans la région de Rimouski remonte à août 2022 lors du tournage du film Le temps d’un été à Sainte-Luce. « C’était génial, même si c’est toujours quelque chose d’être dans un hôtel, loin de ses proches », se souvient-il. Mais cela vous aide à entrer dans la peau de votre personnage.

Selon lui, cela lui permet aussi de tisser des liens avec d’autres acteurs. « Ceux qui s’entendent bien à l’écran ne sont pas forcément ceux qui s’entendent bien hors de l’écran », souligne-t-il toutefois.

Dans ce long métrage, Martin Dubreuil incarne Sam, un ancien militaire aux prises avec le syndrome de choc post-traumatique. Il a si bien su se mettre dans la peau de son personnage qu’il en a conservé des « séquelles ».

« Quand j’entends le bruit d’un avion, je sursaute encore parce que je m’étais forcé à avoir peur du moindre bruit. Je suis toujours coincé avec ça ; Je deviens nerveux quand j’entends un bruit.

Une vingtaine de personnes sont venues rencontrer Martin Dubreuil. (Johanne Fournier, Collaboration spéciale)

Antoine Lemaire

D’autres rôles ont marqué l’acteur, dont celui d’Anthony Lemaire, pédophile récidiviste dans Les sept jours de représailles. Dans le film, le chirurgien Bruno Hamel, interprété par Claude Legault, donne des coups en chaîne à Lemaire, qui a les deux mains liées en l’air et qui a un genou fracturé.

Avant la scène, pour rendre son jeu plus réel, Martin Dubreuil s’est écrasé les doigts dans la porte de sa loge en répétant les mots : « Ce n’est pas moi, je le jure ! Attendez que j’ai mon procès !

« C’est mon souci de réalisme. Quand je revois ça, je suis content de mon jeu. Ce sont des choses qu’on n’apprend pas à l’école d’art dramatique. D’ailleurs, celui qui nie la mention d’acteur autodidacte qui lui est souvent attachée, dit utiliser son stress pour libérer davantage d’émotions.

Il reconnaît que simuler la souffrance est l’une de ses forces. « Cela a commencé quand j’étais enfant, au centre commercial avec des amis, où je faisais semblant de trébucher et de tomber sur la face. En 4ème, un gars est tombé sur moi et j’ai fait semblant d’être blessé à la jambe.

« Avec mon ami Michel, nous sommes allés à l’hôpital. Je n’aimais pas mentir, mais j’ai joué.

Parmi ses acteurs préférés, Martin Dubreuil cite Luc Picard et Jean Lapointe. Il dit aussi admirer Roy Dupuis, avec qui il joue dans la série Avec un coeur qui bat.

Une vingtaine de personnes ont assisté à la causerie qui s’est déroulée à la microbrasserie Le Bien le Malt de Rimouski et qui était animée par le directeur de la diffusion et de la programmation de Paraloeil, Jean-Philippe Catellier. Après l’activité, Martin Dubreuil s’est produit avec les Breastfeeders au cabaret culturel les Bains publics, situé au centre-ville de Rimouski.

 
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