café au lait avant les Nordiques

Louis Morissette, bien connu pour son passé mouvementé avec TVA, ne veut absolument pas être partenaire de Pierre-Karl Péladeau dans le retour des Nordiques.

Ce refus est compréhensible, compte tenu de la sombre histoire qui les lie. Depuis qu’il a été bloqué par TVA, Morissette nourrit une rancœur tenace envers Péladeau.

Malgré sa passion pour le sport et le fait qu’il soit riche comme Crésus, il ne veut en aucun cas s’associer à Péladeau. C’est dommage, car Morissette aurait pu être un excellent ambassadeur pour les Nordiques.

Chaque fois qu’il en a l’occasion, Morissette ne manque pas de s’en prendre à Pierre-Karl Péladeau et Julie Snyder.

Il règle ses comptes avec l’ancien couple qui dominait TVA, devenant particulièrement cinglant à leur égard. Les anciens amants ne sont pas épargnés par ses critiques.

« Vous ne me verrez jamais dans la même pièce que Julie Snyder et Pierre-Karl Péladeau »déclare-t-il.

Morissette se moque même des divorces qui ont marqué Péladeau et Snyder, les creusant plus profondément, tout en vantant la stabilité et l’honnêteté de sa propre relation avec Véronique Cloutier.

Force est de constater que Morissette n’a toujours pas digéré le fait que Péladeau et Snyder l’aient retiré de TVA après son sketch controversé, où il se faisait passer pour Péladeau dans le rôle de Séraphin lors de Bye Bye 2003.

“Séraphin Péladeau, un homme et ses péchés” fut une erreur qui lui coûta très cher, le privant d’un contrat avec Quebecor.

« J’ai hâte de voir ma critique dans Le Journal de Montréal »ironise-t-il, sachant que les médias de Quebecor ne manqueront pas de le critiquer.

Morissette a préféré lancer une marque de latté en conserve plutôt que de s’associer avec les Nordiques. Ce projet ambitieux, rendu possible par des équipements uniques au Canada, démontre sa volonté de réussir dans un autre domaine.

Le latte en conserve, encore inconnu au Canada en raison de sa complexité de fabrication, a nécessité un investissement massif.

L’usine Station Agro-Biotech de Saint-Hyacinthe a bénéficié d’un investissement de 30 millions de dollars, dont 10,6 millions de dollars du gouvernement du Québec, pour moderniser ses installations et intégrer une nouvelle chaîne de production sophistiquée.

Louis Morissette, président du Groupe KO, a exprimé son enthousiasme pour ce produit qu’il apprécie particulièrement aux États-Unis, soulignant les défis techniques inattendus rencontrés lors de sa fabrication. Voici ce qu’il a déclaré à la presse.

“Je suis fan de ce produit aux Etats-Unis.”

“Nous n’aurions jamais pensé que ce serait aussi compliqué à réaliser.”

“Le gars qui essaie de nous copier n’y arrivera jamais.”

En plus de son conflit avec Péladeau, Morissette est trop occupé à gagner de l’argent… et à faire payer le gouvernement pour ses propres poches. Il ne veut pas investir dans une entreprise qui perdra sans doute de l’argent, les Nordiques, qui évoluerait dans un marché trop petit pour être rentable.

Jonathan Robin, président de Station Agro-Biotech, a également souligné la complexité de produire ce latte en conserve.

La stérilisation des canettes nécessite des températures élevées, ce qui les rend susceptibles d’exploser sans l’utilisation d’équipement spécialisé.

L’autoclave importé de France, pesant 65 tonnes et mesurant environ 70 pieds de long, était indispensable à ce processus. Cet appareil massif a même nécessité l’agrandissement de l’usine et d’importantes considérations logistiques pour son transport.

En plus de la nouvelle ligne de production de canettes, l’usine s’est dotée d’une ligne d’embouteillage entièrement automatisée. Ces améliorations permettront également la production d’autres produits à base de protéines, comme le collagène. Les travaux d’installation des nouvelles machines ont duré plus de deux ans et demi.

Le marché du latte en conserve est en croissance aux États-Unis, avec une hausse de 20 à 30 pour cent, et Jonathan Robin espère toucher un public plus jeune avec ce produit innovant.

Pour soutenir ce projet, le gouvernement du Québec a apporté une aide financière importante par l’intermédiaire d’Investissement Québec et du programme ESSOR, soulignant son engagement envers les PME et le développement régional.

Cette initiative devrait également créer de nouveaux emplois, l’usine passant de 75 à 110 salariés. Le latté de Louis Morissette devrait être disponible sur le marché au début de l’automne prochain, marquant une nouvelle étape dans la carrière de l’humoriste devenu entrepreneur.

Station Agro-Biotech, avec un soutien financier important du gouvernement, a agrandi son usine pour accueillir l’autoclave nécessaire à la production de cette boisson.

Malgré les défis, Morissette reste optimiste quant au succès de son produit, qui devrait arriver sur les tablettes l’automne prochain.

Alors, même s’il ne veut rien avoir à faire avec un partenariat avec Péladeau, Louis Morissette continue d’avancer et de diversifier ses projets, mais il ne deviendra jamais, au grand jamais, le partenaire de Péladeau.

 
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