Marie Soleil Dion lance un message important qui touche toutes les femmes

Marie Soleil Dion lance un message important qui touche toutes les femmes
Marie Soleil Dion lance un message important qui touche toutes les femmes

Derrière le micro La vie socialeun podcast animé par Karl Hardy et Camille DS, Marie Soleil Dion s’est livrée dans une entrevue franche et sensible concernant son rapport à son apparence physique.

L’occasion était bien choisie puisqu’une campagne dont l’actrice est la porte-parole, Être au-delà des apparencesune initiative du Groupe ÉquiLibre, bat son plein.

Cette semaine de sensibilisation, qui remplace la Pas de journée de maquillage, nous invite à questionner, sans jugement, l’importance accordée à l’apparence dans la vie de tous les jours. C’est une initiative qui prend vie tout au long de la semaine, du 10 au 14 juin.

Après avoir évoqué la cause et l’implication de Marie Soleil dans le mouvement, Karl a interrogé son invitée sur son rapport à son corps aujourd’hui, à l’aube de la quarantaine. La mère a répondu avec une grande transparence quant à ses constatations : « Je pense que c’est super cool d’avoir 40 ans. Je me trouve plus cool à 40 ans qu’à 20 ans. Mais physiquement, esthétiquement, tout va devenir de plus en plus difficile « . Nous saluons l’intervention de l’interviewée, qui, avec des propos nuancés, a su aborder son processus personnel d’acceptation du corps sans l’hypocrisie que l’on retrouve souvent autour de ces discussions.

La conversation a dérivé vers la condition des femmes et les injustices auxquelles elles sont confrontées. Marie Soleil a soulevé un point qui lui tient beaucoup à cœur :

Les filles, nous payons tout le temps. C’est les premières règles, c’est les crampes, c’est les grossesses non désirées, c’est les avortements, c’est les fausses couches, c’est l’accouchement, c’est l’allaitement, c’est les déchirements, c’est l’endométriose. Il n’y a jamais de pause. À un moment donné, c’est la périménopause depuis dix ans. Et puis après, c’est la ménopause. Et puis après, la société vous dit que vous n’existez plus parce que vous êtes trop vieux. Je me dirige vers cette autre étape. J’ai traversé les premières règles, la grossesse, tout ça. Je me dirige finalement vers la périménopause. »

Après que les trois participants à la discussion aient évoqué notamment l’amour de soi après une séparation, le co-animateur a déclaré : « C’est normal de ne pas s’aimer de la même manière tout le temps, chaque jour. Il y a des jours où tu vas te réveiller et tu ne vas pas t’aimer et d’autres jours tu vas t’aimer », ce à quoi les deux femmes ont répondu que, là-dedans, les hormones y étaient aussi pour quelque chose. Le sujet brûlant est revenu précipitamment.

Il y a un documentaire qui est sorti récemment sur le SPM, les menstruations et tout ça. [Voyez de quel documentaire il s’agit ici.] C’est vrai que nous n’étions peut-être pas assez instruits. Le sujet féminin est moins intéressant pour la médecine […] Vous allez aux toilettes avec votre sac. On nous enseigne cela, mais on ne nous apprend pas ce que c’est. »

Nous ne savons rien. Mais je trouve que par rapport au cycle hormonal, il y aurait peut-être un moyen d’avoir une belle relation avec cette matière et de la voir de manière plus méditative. Ou d’avoir un rapport sur vous-même chaque mois. Il existe peut-être un moyen de transformer cela pour en faire une expérience formidable.

Quand j’ai vu Catherine Ethier parler du fait qu’il n’y a pas vraiment d’études sur le sexe féminin. Quant aux maladies féminines, il n’y en a pas. Cela me choque vraiment ! Je me dis que ce n’est pas vrai, ce n’est pas possible. […] Par exemple, l’endométriose, qui est une maladie qui touche de nombreuses femmes dans le monde, qui a fait l’objet de très peu de recherches, et qui commence à être diagnostiquée. C’est la banalisation de la douleur des femmes. Il y a un livre super intéressant qui s’appelle : « C’est dans ta tête » de Valérie Bidégaré. Il s’agit en réalité d’une banalisation de la douleur des femmes, même dans le camp médical. Une femme ira voir un médecin 2 à 4 fois pour lui dire qu’elle a mal au ventre. Le médecin dira que c’est normal. Cela fait 3 mois que je ne l’ai pas vue, j’ai vraiment mal. Soit ça fait 5 ans, soit ça fait 6 ans, et on finit par lui diagnostiquer une endométriose. Elle aurait pu passer ces 5 années sans souffrir. Ou des filles qui ont des caillots ou des kystes qui vont éclater. Tout le monde prend cela à la légère et banalise la douleur, car il est normal qu’une femme ait mal au ventre. C’est beaucoup de travail à faire. Arrêtez de banaliser la douleur des femmes et faites confiance aux femmes. »

Marie-Soleil Dion, à travers ses observations personnelles, a envoyé un message important et on applaudit qu’elle l’ait fait avec habileté dans l’espace sain et bienveillant du podcast La vie sociale. Oui, oui, oui et oui encore.

Pour regarder l’intégralité de la réunion, regardez la vidéo YouTube de l’épisode ci-dessous. Les épisodes sont également disponibles sur toutes les plateformes de streaming audio.

 
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