son cri de colère deux ans après la mort de son fils

son cri de colère deux ans après la mort de son fils
son cri de colère deux ans après la mort de son fils

C’est devenu le combat de sa vie : protéger les enfants et aider les victimes de moins de 25 ans ainsi que leurs familles. Yannick Alléno tente tant bien que mal de contribuer à ce que certaines personnes ne vivent pas le même drame que lui. En 2022, son fils Antoine, chef comme lui, est percuté sur son scooter par une voiture volée. Le conducteur, ivre et libre malgré une peine de prison non purgée, avait disparu dans la nature, laissant Antoine mort sur la route.

Une douleur immense que Yannick Alléno a décidé de « se transformer en énergie constructive » avec l’association Antoine Alléno. Mais le chemin reste difficile selon le chef.

Pas normal “qu’on laisse nos enfants mourir sur le trottoir” selon lui

Sur Sud Radio ce 6 juin, Yannick Alléno est revenu sur ce combat qui lui tient tant à cœur. La journaliste Valérie Expert a rappelé que l’association avait pour vocation d’aider ces personnes qui viennent de perdre un enfant. Les personnes endeuillées qui se retrouvent “une grande solitude, une tristesse et une détresse et surtout un vide juridique absolu. » Avec en prime de nombreux coûts à payer dont on ne se rend pas compte.

“J’ai dû payer l’ambulance qui m’a ramené de l’hôpital”, précise Yannick Alléno, très ému. Avant de s’énerver davantage. « Coluche disait qu’en France, au pays de la nourriture, ce n’est pas normal qu’on meure de faim. Eh bien, je dis que dans le pays des droits de l’homme, ce n’est pas normal qu’on laisse nos enfants mourir sur les trottoirs. Et que des êtres chers sont laissés mourir sans aidesans même un regard »il s’exaspère.

Yannick Alléno, le combat de sa vie pour surmonter la mort de son fils

Le chef révèle ainsi l’anecdote d’une enfant dont les parents n’avaient pas les moyens de financer ses obsèques. « Si la solidarité n’avait pas lieu, nous allions l’enterrer dans le sable pendant que l’assurance prend le relais”dit Yannick Alléno.

« Cela me met en colère et je ne peux pas le supporter. C’est déjà si difficile. Il n’y a plus d’humanité Et des violences administratives permanentes », explique le chef. Il donne ainsi un exemple d’initiative étatique qui pourrait au moins être appréciée : une lettre pour dire “Nous avons été choqués d’apprendre le décès de votre enfant…” et exprimer leurs condoléances. « Ce n’est pas grand-chose mais c’est juste une considération. Je suis désolé hein, ça va être le combat de ma vie. MMais je vais énerver tout le monde.» conclut-il, déterminé à faire bouger les lignes.

 
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