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La philosophe et pédagogue évoque les thèmes universels au cœur de ses œuvres Rupture(s), Être à sa place ou Les débutsdans le spectacle Conversations.
Philosophe, écrivaine et enseignante, Claire Marin est passionnée par l’écriture depuis son plus jeune âge mais aussi par la philosophie : « J’étais agacée par cette écriture philosophique très pointue qui me paraissait inaccessible. » Une écriture qu’elle simplifie et qui lui donne un grand succès avec ses trois livres : Ruptures, Les débuts Et Être à sa place. Elle n’arrête cependant pas d’enseigner en classes préparatoires : « Enseigner me nourrit, les élèves se posent beaucoup de questions ».
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Bien que passionnée par l’enseignement, « Source de joie », et par sa discipline, elle déplore le manque de figures féminines : « Il y a de plus en plus de jeunes femmes philosophes et elles font émerger des thèmes qui n’existaient pas en philosophie, autour d’une une expérience corporelle différente, un lieu social différent aussi. Mais ce n’est pas tout, selon elle : « Il est temps aussi que nous connaissions d’autres penseurs et philosophes que les Européens. » Des textes qui pourraient éclairer les grandes questions existentielles qui traversent les écrits philosophiques, autour du changement, de la fin et du choix. Dernier thème sur lequel travaille le philosophe : « Quels sont les moments de choix réels dans l’existence ? Et jusqu’à quand aurons-nous ce luxe, cette possibilité de choisir ? Et de conclure : « Les choix les plus difficiles sont ceux qui impliquent les autres. »
