“Je me suis vu mourir”

“Je me suis vu mourir”
“Je me suis vu mourir”

Ahmed Sylla est devenu en moins de dix ans le nouveau chouchou de la comédie française. Après des débuts confidentiels en troupe, un tremplin solo dans Nous voulons juste en rire et le succès qui en résulte
L’Ascensionle comédien devient bankable. Et en vedette dans une multitude de films comiques :
Inséparable, Tout simplement noir, Des jumeaux mais pas trop ou même Notre petit mariage.
Récemment, il a évoqué une violente anecdote au cours de laquelle il a failli mourir, tué par balle.

Ahmed Sylla : prodige d’On ne demande qu’à en rire

Fini le temps où Ahmed Sylla participait à l’émission On ne demande qu’à rire animée par Laurent Ruquier. Le jeune comédien, fort de son expérience dans la troupe Spectacle de Sambase jette dans le bain de grains.
Dans le spectacle, il fait sensation en réalisant une série de sketchs au cours d’une quarantaine de passages très marquants.

Sur scène, Ahmed Sylla n’a aucune limite, aucune barrière, une aisance insolente. Il endosse des rôles féminins (fortement inspirés de sa propre mère), parodie les vendeurs ambulants, se moque des contrôles de police avec des traits de visage… Héritier du célèbre Inconnu. On ne demande qu’à en rire ça sert de tremplin au comédien qui s’attaque ensuite au salle de cinéma.

Ahmed Sylla, seul sur scène et dans l’essor du cinéma

Devant le grand écran, Ahmed Sylla continue un homme
montre
ce qui lui a permis d’étendre une certaine popularité auprès du grand public. Finalement, en 2017, il brise son plafond de verre avec L’Ascension. Comédie douce-amère, inspirée d’une histoire vraie, dans laquelle un banlieusard gravit l’Everest pour attirer la famille dont il est amoureux.

Evidemment, une telle histoire, celle d’un personne devenir quelqu’un, défier une certaine stigmatisation et un certain racisme systémique, évoque le parcours même d’Ahmed Sylla. À tel point que, tout comme son personnage à l’écran, il a gravi les échelons du cinéma et du divertissement. Il devient peu à peu bankable, voire omniprésent en exposition.

L’acteur se livre à une anecdote très glauque

Pourtant, tout n’est pas rose dans la vie d’Ahmed Sylla. Si le succès frappait à sa porte, un fusil de chasse apparaissait juste sous son nez ! Oui, oui, vous avez bien lu. Dans le podcast
Amuse Boucheanimé notamment par l’humoriste
Roman FreyssinetAhmed Sylla est très touché par une anecdote glauque. Le jour où il a été menacé avec une arme à feu.

Un soir, je revenais d’une soirée, il était une ou deux heures du matin.», raconte Ahmed Sylla à propos de sa jeunesse entourée de mauvaise compagnie. Là, ému aux larmes, l’acteur se souvient du souvenir d’un meilleur ami décédé, Toko. L’humoriste ne peut plus parler, le producteur lui apporte un mouchoir. “Il a été tué dans mon quartier», dit Sylla. Il poursuit : «Une mort très violente, vous voyez ? […] Et j’ai failli le rejoindre quelques années plus tard.» Ahmed Sylla, ébranlé, raccroche les wagons, revient en fin de soirée sur l’histoire originale :Le gars tire avec un fusil de chasse sur notre voiture. La main de mon ami a été arrachée. […] Je me voyais mourir à ce moment-là.» Ahmed Sylla est marqué à vie par ces violences.

 
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