L’intention était peut-être louable, mais l’exécution n’était pas convaincante. Alors qu’Aya Nakamura était au cœur d’une polémique – et la cible de l’extrême droite – Amélie Oudéa-Castéra a défendu la chanteuse attendue pour interpréter une chanson d’Édith Piaf lors de la cérémonie d’ouverture des Jeux olympiques.
La ministre des Sports s’est élevée contre les “attaques racistes inacceptables” qui avaient visé l’artiste, mais elle a aussi tenté de fredonner “Djadja”, l’un des tubes de la star, devant la caméra de France 5. Seulement, le sens du rythme de « AOC » n’était pas au rendez-vous.
Et lors d’une interview pour Konbini, diffusée sur YouTube mercredi, une internaute a demandé à la ministre de baisser encore la voix. Raté, Amélie Oudéa-Castéra a refusé. “Je ne vais plus chanter parce que les gens se moquaient de moi”, a-t-elle répondu face caméra, avec un sourire narquois. « Vous savez, j’apprends aussi un peu le métier. Nous sommes parfois un peu coincés », a-t-elle ajouté.
A cette occasion, la ministre s’est peut-être trompée, surestimant potentiellement sa connaissance du répertoire de l’artiste. Certains internautes l’avaient accusée de vouloir récupérer le phénomène Aya Nakamura et profiter indirectement de sa popularité.
Néanmoins, Amélie Oudéa-Castéra s’est dite « fière d’avoir été l’une des toutes premières, sinon la première » à s’être « révoltée contre les attaques racistes dont » Aya Nakamaura était la cible. “Elle fait un travail fantastique, c’est l’artiste francophone la plus écoutée, respect”, a conclu le ministre des Sports.
