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« Meryl Streep m’a mis KO »

« Meryl Streep m’a mis KO »
« Meryl Streep m’a mis KO »

L’HISTOIRE DE… Alors qu’il était jeune journaliste, François Busnel s’apprêtait à interviewer Meryl Streep pour un film tiré d’un roman qu’il jugeait inadapté au cinéma. Pourtant, le long métrage va le bouleverser, au point qu’il est incapable de réaliser son interview. Commence alors une rencontre mémorable avec la comédienne.

Nous sommes au début des années 2000. François Busnel, connu pour son spectacle « La Grande Librairie » était alors journaliste de cinéma. Il est sur le point d’interviewer Meryl Streep, qui joue dans le film « Les Heures », réalisé par Stephen Daldry.

« Franchement, ça ne peut pas marcher »

Le long-métrage est l’adaptation du roman éponyme de Michael Cunningam. Un travail que le journaliste adore.

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Il a alors eu peur de voir le film, repartant avec un a priori très critique qu’il regrette aujourd’hui : “Je me suis dit : ‘Franchement, ça ne peut pas marcher, le livre est inadaptable, parfait, implacablement mécanique’.”

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Pourtant, dès les premières minutes de l’œuvre, François Busnel est captivé. « Je sors de tout, de moi-même, de la salle de cinéma. Je suis projeté dans le film, abasourdi, abasourdi, assommé ! » se souvient-il.

À la fin de la séance, lui, comme les gens autour de lui, reste silencieux, incapable de dire quoi que ce soit. François Busnel détaille, « J’ai marché deux heures dans Paris, comme un zombie ! « .

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« Oubliez que vous êtes journaliste »

Après ce qui est probablement “Le plus gros choc cinématographique” de sa vie, François Busnel se penche sur l’entretien avec Meryl Streep qu’il doit réaliser mais craint d’être “incapable d’écrire quoi que ce soit” sur le long-métrage. Deux jours après la séance, il rencontre l’actrice américaine et lui explique son mal-être.

Ce dernier lui serre la main et dit : « Oubliez que vous êtes journaliste. Dis-moi ce que tu as ressenti. » Puis, au lieu d’un entretien, une discussion s’engage. Un souvenir mémorable pour l’animateur, qui n’a revu ce film qu’une seule fois, 20 ans plus tard, avec toujours le même plaisir.

 
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