Lalors qu’elle était encore une jeune actrice, Audrey Fleurot a été contrainte de céder au désir d’un réalisateur qui la poussait à accepter une scène de sexe dont elle n’avait pas été informée au préalable. La star de 46 ans, qui cartonne dans la série télévisée HPI, dont la quatrième saison sera dévoilée sur TF1 en mai, a évoqué ce douloureux souvenir dans le cadre d’une discussion sur le mouvement MeToo .
Si elle s’estime “chanceuse de ne pas avoir été victime d’agression” dans le cadre de son travail, elle a “été confrontée, comme tout le monde, à des abus de pouvoir ou à des remises en cause de(s)notre professionnalisme”, a-t-elle confié. , le 25 avril, à Paris-Match. Et de souligner le problème du rapport de force et de la notion de consentement : « Quand on est une jeune comédienne, on ne sait pas trop ce qu’on a le droit, ou pas, de demander à soi-même. Une fois, j’ai eu l’impression qu’on me volait quelque chose et je me suis juré que cela ne m’arriverait plus. »
LIRE AUSSI Pourquoi la série « Astrid et Raphaëlle » cartonne-t-elle autant sur France 2 ? Audrey Fleurot a dû endurer des commentaires désagréables de la part de ce réalisateur lors du tournage de la scène délicate, dont la nature ne lui avait « pas été expliquée ». « J’ai réalisé au dernier moment qu’il s’agissait d’une scène de sexe. Face à mes réticences, il m’a demandé : « Es-tu actrice ou n’es-tu pas actrice ? “, elle se souvint.
