Le 24 avril 2019, jour de son 74e anniversaire, Dick Rivers rendait son dernier souffle. “Je suis très triste d’annoncer que Dick Rivers est décédé hier soir des suites d’un cancer. Nos très affectueuses pensées à son épouse Babette et à toute sa famille», a annoncé son responsable sur Twitter (aujourd’hui sud-ouest. Et plus précisément pour le village tarn-et-garonnais de Pompignan, d’où est originaire la famille de son épouse Babette et où vivait sa fille adoptive Natala.
Il y possédait un ranch et s’y rendait, surtout l’été, pour se ressourcer. Il était très apprécié dans son petit village, où il était possible de le rencontrer lors de promenades, mais aussi lors de concerts. “Il était simple, gentil, accessible, c’était un homme bon.“, rappelé pour La dépêche et au moment de son décès Claude Blasa, président du comité des fêtes, qui avait collaboré avec lui lors de la fête du village en 2005. L’artiste avait accepté de chanter gratuitement, attirant la foule.
Dick Rivers, la mort d’une génération
La dépêche avait également recueilli le témoignage de plusieurs habitants, très attristés par la disparition de l’ex-leader du groupe Les Chats Sauvages : “Après Johnny (Hallyday, ndlr) c’est Dick qui s’en va”, “Avec lui, toute une époque disparaît, celle de notre jeunesse !” Repos en famille, moments de complicité avec ses fans… Dick Rivers était comme un poisson dans l’eau à Pompignan.
Le seul petit problème de ce village est le fait qu’il est assez isolé et donc mal desservi. « Je dois être le seul au village à souhaiter l’installation rapide de la LGV », se moquait il y a quelques années le chanteur, en espérant amener Paris dans le Tarn-et-Garonne plus rapidement. Car il y a encore environ 600 kilomètres qui séparent ces deux lieux.
