« Je sens que je vais bien m’entendre avec Sclessin »

« Je sens que je vais bien m’entendre avec Sclessin »
« Je sens que je vais bien m’entendre avec Sclessin »

Sur la pelouse de Dender, Andi Zeqiri a posé sa carte de visite. Le garçon ira jusqu’au bout de son corps pour les couleurs qu’il défend. Une denrée rare, et qui va enflammer Sclessin. « Le Standard est un très grand club en Belgique. Le plus grand même. Je suis très content d’y être arrivé même si je sais qu’il faudra encore beaucoup d’efforts pour convaincre tout le monde. »

Entre humilité et « coup de pub » pour gagner les faveurs du jury, l’attaquant d’origine kosovar arbore un sourire qui contraste avec le « spleen » affiché ces derniers mois à Genk. « Je voulais réussir et prouver ma valeur, surtout après une saison plus compliquée. Des raisons extérieures ont joué un rôle dans un départ que je ne souhaitais pas forcément mais qui s’est finalement avéré inévitable en raison de mon envie de jouer. »


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Partir pour partir n’a jamais effleuré l’esprit du Suisse. Si le projet ne le tentait pas, comme ce fut le cas à Charleroi, il n’avait pas l’intention de changer d’air. « Quand on fait des choix, c’est avec la conviction profonde qu’ils nous seront bénéfiques. L’offre du Standard m’a directement parlé car j’avais la chance d’évoluer dans une formation de qualité, avec tout ce qu’il faut pour penser au football et rien d’autre. Et puis, ma famille et mon ami Cameron Puertas m’ont dit de foncer… »

Sur le terrain, l’attaquant affiche un regard glacial mais face à nous, c’est un homme profondément humain qui parle. « Mes proches sont essentiels et heureusement les avions vers la Belgique sont fréquents (rires). Ils viennent souvent me voir tout comme je profite du moindre jour de congé pour rendre visite à ma mère. Les parents sont le meilleur moyen de se ressourcer, surtout dans les moments difficiles. »

Des coups du sort qu’Andi Zeqiri connaît comme sa poche. « J’ai beaucoup voyagé ces dernières saisons ce qui n’a pas toujours été facile à gérer. Je connais mes erreurs passées mais je ne regrette rien. J’essaie juste de me stabiliser. »

Même langue avec Leko

Un souhait possible pour le Standard si l’équipe liégeoise décide d’exercer l’option présente dans le contrat. L’homme sait donc ce qu’il doit faire pour obtenir gain de cause. « Performer à un bon niveau en aidant l’équipe tout en justifiant les espoirs placés en moi. J’aime les responsabilités et mes épaules sont solides, sauf une d’entre elles que je dois surveiller fréquemment pour éviter de me blesser. Je gère en me disant que si tu te bats pour chaque ballon, personne ne peut te le reprocher. Alors j’affronte les obstacles dans l’espoir d’obtenir le plaisir dont tout footballeur a besoin pour s’épanouir. »

Une quête facilitée par la présence d’Ivan Leko, le coach au vocabulaire proche de celui apprécié par l’attaquant. « Il est Croate et je suis Kosovar, donc on parle le même langage sur et en dehors du terrain. C’est un coach qui m’a tout de suite fait confiance, c’est pour ça que je suis allé le voir quand j’ai marqué lors de notre dernier match. Et puis, je n’ai pas su m’arrêter car j’avais laissé sortir toute la frustration qui était en moi. Je n’ai pas raté mon départ mais je sais que je peux encore faire plus. C’est une question de temps, d’apprentissage et aussi d’écoute. »

En parlant de décibels, le « 9 » des Rouches a hâte d’affronter Union ce soir pour découvrir sa nouvelle maison et ressentir des « vibes » incroyables. « C’est une foule folle et comme je le suis aussi, j’ai l’impression qu’on pourrait s’entendre… »

 
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