Alexandre Kominek ne peut pas passer une journée sans faire des blagues

Alexandre Kominek ne peut pas passer une journée sans faire des blagues
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L’humoriste genevois Alexandre Kominek, 34 ans, s’inspire de ses propres expériences pour écrire ses sketchs.

Louis de Caunes

Après avoir foulé les scènes du Montreux Comedy Club et du Jamel Comedy Club, Alexandre Kominek est en tournée avec son one-man show, « Sensitive Bâtard », qu’il présentera notamment le 20 avril 2024 à Neuchâtel, le 26 avril à Pully et le 30 avril à Fribourg. Considéré comme « l’humoriste le plus fou du moment » par « Le Parisien », le Genevois de 34 ans, également chroniqueur sur Inter, ne recule devant rien pour faire rire son public.

De quoi parle votre émission « Sensitive Bastard » ?

Ce ne sont que des histoires personnelles qui forment ensemble une ode à la vie. C’est un peu une célébration de la vie sous des aspects érotico-pornographiques (rires).

Avez-vous des limites dans votre humour ?

Non, je ne dérange jamais tant que je suis drôle. Plus la limite est élevée, plus ça m’excite ! J’aime l’humour qu’on pratique entre amis, le genre de blague qu’on éviterait de faire en société parce qu’elle serait mal vue. Eh bien, c’est exactement ce que j’essaie de faire !

Incarnez-vous un personnage ou êtes-vous vraiment vous-même sur scène ?

C’est un alter ego. Dans la vie, je suis plutôt une observatrice, plus sereine et plus détendue dans le regard et dans la prise du temps. Si j’étais comme sur scène, je ne serais pas capable de percevoir ce qu’il y a de drôle à analyser ou à critiquer. Sur scène, je suis au sol. Il y a donc la vision du coach et la vision de l’attaquant.

De quoi vous inspirez-vous pour écrire vos croquis ?

Dans mon spectacle, tout est basé sur ma vie, mes expériences, mes voyages, mes rencontres. Tout part de vraies bases.

Vous êtes également chroniqueur à France Inter. Vous souhaitez booster votre carrière en vous installant à Paris ?

Il y a plus de possibilités de développer ce que je fais en France qu’en . La seule façon pour moi de jouer beaucoup sur scène ouverte était de venir à Paris. Quand je faisais des allers-retours, je jouais une à deux fois par mois en Suisse, alors qu’à Paris, on peut jouer quatre ou cinq fois par soir. C’est surtout pour me perfectionner que je suis parti en France et ensuite j’ai pu me lancer dans la radio grâce à ça. Et c’est aussi plus facile pour le cinéma. J’ai pu faire des castings, rencontrer des producteurs et des réalisateurs.

Pourquoi vouliez-vous devenir comédien ?

Au départ, je rêvais d’être acteur, mais je ne pouvais pas le faire. Je me suis dit que ce n’était pas possible. J’adorais aussi la bande dessinée mais je ne me sentais pas justifié de faire de l’humour. J’ai donc étudié le droit que j’ai arrêté puis j’ai été stagiaire en publicité. Durant ce stage, j’ai fait du théâtre et de l’humour. Et c’est à 23 ans que je me suis dit qu’il fallait que je me lance. C’etait maintenant ou jamais. J’avais trop peur de rater quelque chose dans ma vie. Et j’ai bien fait ! On ne choisit pas de faire de l’humour ou de la comédie, je pense que c’est viscéral. Je ne peux pas passer une journée sans faire des blagues, ce n’est pas possible.

Vous êtes plutôt discret sur votre vie privée. On sait cependant que vous êtes la compagne de Florence Foresti depuis plusieurs années. Comment gérez-vous la médiatisation de votre relation ?

On le vit bien, car en dehors de la presse people, on n’en parle jamais. Je n’en parle pas dans les interviews. Elle non plus et je pense que c’est mieux ainsi.

Vous donne-t-elle des conseils pour votre carrière ?

Non, pas vraiment, on rigole surtout ensemble.

 
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