une autre grande vague d’amour – .

PARIS – C’était beau, chaleureux et émouvant : cinq mois après le décès de Karl Tremblay, les fans inconditionnels des Cowboys Fringants en France ont enfin pu crier leur amour à Marie-Annick Lépine, Jean-François Pauzé et Jérôme Dupras, vendredi soir , lors de la première parisienne de la comédie musicale Pub Royal.

• Lire aussi : Admirateurs des Cowboys Fringants : ils viennent de toute la France pour « Pub Royal »

Ils ne s’en sont pas privés.

Dès l’arrivée des Cowboys au Grand Rex, discrètement par une porte latérale, avant le lever du rideau, le public s’est levé d’un bond pour les acclamer.

“C’est super cool. Ils étaient très chaleureux, comme ils l’ont toujours été au fil des années. C’était spontané. On ne s’y attendait pas», a déclaré Jean-François Pauzé, lors d’un court entretien avec Le journal retournant à sa place.

Jean-François Pauzé et le ministre de la Culture, Mathieu Lacombe, se sont serrés la main avant le spectacle.

Photo Cédric Bélanger/Le Journal de Québec

Longue ovation

Il n’avait rien vu.

Quand ils montaient sur scène avec leurs enfants pour saluer la foule après les dernières notes du classique Étoiles filantesl’ovation que le public réservait déjà aux artistes de Pub Royal a redoublé d’ardeur et s’est transformé en une autre belle grande vague d’amour, semblable à celles que Les Cowboys Fringants ont tant reçu au Québec au cours de la dernière année.

Pendant de longues minutes, les fervents admirateurs français du groupe les ont applaudis sauvagement, comme s’ils ne voulaient plus les lâcher.

Même une fois que tout le monde était définitivement dans les coulisses, la foule a continué à chanter et à appeler ses Cowboys.

De vives réactions

Les retrouvailles ont été tout aussi chaleureuses pendant le spectacle, où chaque chanson et référence à l’univers des Cowboys Fringants a suscité de vives réactions.

Par exemple, lorsqu’un des personnages s’identifiait comme étant La Catherine, les gens applaudissaient.

Ils ont également exprimé leur plaisir en entendant l’essentiel L’Amérique pleure ou lors de la chorégraphie spectaculaire de La traversée (de l’Atlantique en 1774), qui ouvre le deuxième acte.

“J’ai braillé”

Comme au Québec, la nouvelle chanson La fin du spectaclequi évoque la fin inéluctable de Karl Tremblay et que Martin Giroux interprète avec brio et avec juste ce qu’il faut d’émotion, ne laisse personne indifférent.

Frédéric Guldner-Monier, avec son pull Hector’s Shack, et son amante Émilie, admirateurs parisiens.

Photo Cédric Bélanger/Le Journal de Québec

« Comme on dit chez moi, j’étais sûr que j’allais brailler, mais pas autant », confie Frédéric Guldner-Monier, un amoureux des Cowboys qui pleurait déjà avant que ça commence quand Le journal l’a rencontré à son arrivée au Grand Rex.

Venu de Bretagne, Fabien Riou était lui aussi vexé. « J’ai du mal à m’en remettre », a-t-il reconnu à sa sortie du Grand Rex.


Bruno Cadoret et Fabien Riou, deux fans du groupe, ont fait connaissance devant le Grand Rex.

Photo Cédric Bélanger/Le Journal de Québec

“C’était incroyable. Un mélange parfait de toutes les émotions possibles, une mise en scène extraordinaire, le chant, la danse, le narration, le cirque. Vraiment, j’ai passé une soirée magique.

« Les gens autour de moi étaient unanimes, a poursuivi M. Riou, et même en mettant de côté Les Cowboys Fringants, on n’avait jamais vu autant de poésie dans une comédie musicale.

Bref, un triomphe !

  • Samedi et dimanche, les quatre autres représentations de cette courte mais émouvante incursion en France de Pub Royal permettra à des milliers d’autres adeptes du groupe de le voir.
 
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