Éric-Emmanuel Schmitt sera l’un des invités d’Augustin Trapenard dans La grande librairie sur France 5 ce mercredi soir. L’écrivain mais aussi metteur en scène et dramaturge de 64 ans, à qui l’on doit la pièce Bungalow 21présentera le tome 4 de La traversée des tempstitré La lumière du bonheur. Ce roman raconte l’histoire de Noam qui arrive en Grèce au Ve siècle avant JC, à l’époque où apparaissent la démocratie, le théâtre et la philosophie.
Pour rappel, Éric-Emmanuel Schmitt est né à Sainte-Foy-lès-Lyon, en région Auvergne-Rhône-Alpes. Mais depuis quelques temps, elle noue des liens privilégiés avec un pays voisin : la Belgique. Il obtient la nationalité belge en 2008 et est élu à l’Académie royale de langue et littérature françaises de Belgique à la chaire 33, une noble distinction. Et il est basé à Bruxelles depuis 2002.
En novembre 2022, nos confrères de Ouest-France a dévoilé de sublimes photos de sa maison qui s’étend sur cinq niveaux. Entre lumière chaleureuse et mobilier design, on sent que l’écrivain a du goût. La décoration est également soignée. On peut notamment voir de très anciennes statuettes chinoises, placées les unes à côté des autres.
Mais aussi un piano, un autoportrait, et bien sûr une bibliothèque, sur laquelle est posé un tableau. Il y a aussi « une œuvre de Günter Grass, prix accompagnant le Deutscher Buchpreis (grand prix du public) reçu en 2004 pour Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran.» Autre objet primé, dans son bureau : un des trois Molières obtenus pour sa pièce Le visiteur En 1994.
Éric-Emmanuel Schmitt et sa ferme-château
“Je porte mes Molière de maison en maison, ceux que j’ai reçus au début de ma carrière. Je leur trouve toujours une place», a-t-il notamment expliqué a Côté maison en 2013cette fois en ouvrant les portes de sa maison de campagne située dans le sud de la Belgique. Une ferme-château entourée de remparts, avec une tour de garde et tour de guet du XIe siècle. Ainsi qu’un intérieur qui s’avère être «un mélange de mobilier moderne et d’éléments anciens.»
Ce domaine serait plus précisément situé dans la région de Charleroi, selon les informations de nos confrères belges de DH Les Sports+. C’est donc au sein de ces lieux que l’écrivain trouve son inspiration. C’est ce qu’on a pu comprendre notamment à travers cette publication Instagram datant d’avril 2020, période liée au confinement.
Éric-Emmanuel Schmitt a ensuite posé, stylo à la main, dans ce qui ressemble à son jardin. Il venait de terminer l’écriture de Paradis Perdu, tome 1 de Le croisement des temps. « Le nouveau roman est né », » indiqua-t-il fièrement.
