dur à suivre – .

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L’actrice et ancienne présentatrice de télévision Sandrine Quétier est une passionnée de rock depuis son adolescence. Elle sort un sacré album indie qu’on n’avait pas vu venir ! Imprévisible? Et ce n’est rien à dire. Et surtout inattendu. Entretien.

Retrouvez cet entretien avec Sandrine Quétier dans Rolling Stone l’Hebdo n°154, disponible via notre boutique en ligne.

On vous connaît plus pour votre métier d’animateur et de présentateur que de chanteur…

Dans tous les groupes avec lesquels j’ai joué, chacun avait un travail à côté, on avait quand même pas mal de dates, de concerts ou de petites salles parisiennes. On a fait l’Olympia, on a fait beaucoup de choses avec les Jokers et puis j’ai arrêté de regarder la télé. Et là, j’ai eu envie de me dire que je pouvais faire évoluer ma musique. Et j’ai rencontré deux musiciens, ensemble nous avons sorti un premier EP. C’était très garage-rock. Mais nous l’avons enregistré dans un vrai garage, avec des motos partout. C’était génial, il y avait des bruits de motos sur certaines de nos chansons. C’est assez drôle et là aussi on a eu la chance de donner des concerts et surtout de faire quelques dates avec Trust, notamment pour qui on a joué en première partie à l’Olympia il y a 2 ans et quelques dates en province.

Puis est venu le moment où il a fallu se lancer, avec des compositions originales ?

J’y ai réfléchi un petit peu, puis j’ai dit OK, banco et c’est comme ça que ça s’est passé. Nous étions sur le même label que James Eleganz, dont j’aime beaucoup l’univers. J’ai eu l’occasion de le voir sur scène, de le rencontrer et nous avions très envie de travailler ensemble. Il a donc mis beaucoup d’efforts sur cet album depuis qu’il l’a produit. Et en deux mois et demi, nous avions une base de nouvelles chansons auxquelles j’ai participé, où j’ai écrit ou co-écrit certaines paroles ou certaines musiques. Finalement, c’est un heureux mélange. Je ne suis pas musicien, j’ai donc ma propre méthode : je prends un micro, je trouve une mélodie, et j’enchaîne avec une sorte d’arrangement. C’est ma méthode de travail.

Pour faire référence au titre de votre album, cette méthodologie n’est-elle pas difficile à suivre ?

On m’a toujours dit : “Ah là tu fais mille choses en même temps, tu es difficile à suivre”. À mon avis, c’est une bénédiction d’être difficile à suivre. Et c’est devenu le titre de l’album et pour le structurer j’ai fait une liste de ce que j’écoutais, des sons que je voulais, je voulais apporter un son vintage mais moderne, c’est à dire utiliser des instruments peut-être un peu vintage ou sonne un peu 80-90 mais avec une production très actuelle. Mais j’avoue que j’ai baigné dans Radiohead ou Cure, dans New Order aussi, dans Joy Division, mais aussi The Kills ! Mais le but affiché était d’essayer de trouver une ligne directrice avec des intermèdes qui permettent d’enchaîner les morceaux et de passer d’un univers à l’autre, ce qui fait que les morceaux sont assez différents, mais je trouve qu’il y a une trame sonore cohérente sur cet album.

Belkacem Bahlouli

 
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