cette stratégie qu’elle a utilisée et dont elle n’est pas très fière

Par Claire Legrand | Éditeur

Journaliste d’origine biélorusse, Claire travaille chez Purepeople depuis 2019. Fan inconditionnelle de la série Sex And The City, elle connaît aussi par cœur la plupart des sons RnB des années 90 et 2000. Fleur bleue et éternelle romantique, elle s’intéresse à tout particulièrement à la vie amoureuse des stars.

Confrontée à de nombreux hommes dans le monde sportif dans lequel elle évolue, Marie Portolano s’est souvenue d’une anecdote un peu salace de son parcours professionnel lorsqu’un supérieur lui a fait une remarque déplacée sur son derrière. Pas forcément très fière, elle a adopté une stratégie malheureusement connue de beaucoup de femmes…

Marie Portolano face à une réflexion audacieuse sur son postérieur : cette stratégie qu’elle a utilisée et dont elle n’est pas très fière

Animatrice de journaux et d’émissions sur les chaînes Orange sport info, CFoot et Bein Sport au début de sa carrière sur le petit écran, Marie Portolano rejoint ensuite le groupe Canal+ avant de travailler pour le groupe France Télévisions. Invité sur Lou média, la jeune femme, en pleine promotion de son nouveau livre Je suis la femme sur le plateau publié le 13 mars par Stock, a raconté comment elle a dû faire face à des propos souvent sexistes et très embarrassants de la part de ses confrères du monde masculin du sport.

Amusée, elle se souvient d’une remarque très déplacée qu’un patron avait osé lui faire dans les couloirs de la rédaction : «Il m’a dit pour plaisanter : ‘tu as un cul, je suis sûr qu’on serait bien dedans’ et ma première réaction a été de dire « Très drôle ! » Voilà mes réactions face à ce genre de comportement. Je l’appelle, eh bien, nous l’appelons tous puisque tout le monde en fait l’expérience, la stratégie « d’évitement » est de faire semblant qu’on n’a pas compris que « ahah c’est très drôle que tu aies essayé de m’embrasser alors que tu es mon patron et que tu as 40 ans de plus que moi ». J’ai parfois pensé davantage à cette stratégie d’évitement qu’à mon travail, qui pose toujours problème. Marie Portolano a finalement pris son courage à deux mains en vieillissant : J’ai fixé mes limites à partir du moment où j’ai grandi, donc j’ai commencé à dire « ça suffit », mais je l’ai toujours dit avec le sourire et j’ai toujours ri très joyeusement, donc j’ai fixé mes limites mais pas vraiment au final.” dit-elle.

Un problème toujours d’actualité pour les femmes

Ce problème est encore trop présent pour Marie Portolano, qui malgré sa totale conscience de ce fléau, n’est pas sûre de pouvoir elle-même un jour changer radicalement son comportement : «Ce qui est difficile, c’est qu’aujourd’hui, nous sommes en 2024, j’ai presque 40 ans et je ne sais toujours pas comment je réagirais si un de mes supérieurs me disait ce genre de phrase. C’est ce que je dis aussi dans le livre, c’est que certains hommes n’ont pas compris que quand on a le pouvoir dans une entreprise, il faut être irréprochable ! révèle l’épouse de Grégoire Ludig, mère de deux garçons (dont son aîné qui est issu d’une première union) et qui attend actuellement son troisième enfant.

 
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