«Je n’y crois pas», cette théorie qu’un médecin légiste a du mal à considérer

«Je n’y crois pas», cette théorie qu’un médecin légiste a du mal à considérer
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Le samedi 30 mars 2024, l’enquête sur la disparition du petit Émile a pris une toute autre tournure. En effet, le crâne de l’enfant a été retrouvé par un randonneur qui a rapporté les ossements du petit garçon à la gendarmerie. Après expertises et examens, les gendarmes sont catégoriques : ce sont les ossements d’Emile. Maintenant, une autre enquête commence.

Et avec elle, ses questions sans réponses. Pour nos collègues de Parisien, le médecin légiste de Verdun, Bruno Frémont, connu mondialement pour avoir identifié le premier poilu grâce à son ADN, a fourni les premiers éléments. Grâce à son expertise et son expérience, l’expert discute des hypothèses possibles concernant le décès d’Émile.

Dans quelles circonstances Émile est-il mort ?

Et il a du mal à considérer l’un d’entre eux : « D’ailleurs, ce sont souvent des chiens de chasse qui les trouvent. Mais un médecin légiste n’exclut aucune piste. Un animal sauvage aurait-il pu déplacer le corps d’Émile ? Je n’y crois pas. jeIls n’aiment pas l’odeur de l’homme et ne s’en approchent qu’une fois celui-ci disparu, lorsque le cadavre est dégradé. », indique-t-il.

Il avance cependant une autre idée : « Quelqu’un aurait-il pu le déplacer et le mettre là ? C’est possible. Toutes les hypothèses doivent être considérées ». D’ailleurs, il existe plusieurs méthodes pour savoir si le corps a été déplacé. « Oui, nous le saurons. Lorsque le corps est là depuis neuf mois, le squelette se fige dans la terre et laisse sa marque. S’il a été déplacé, on verra que ce n’est pas le cas et qu’il a été posé au sol, signe de l’intervention d’un tiers.».

Date de décès difficile à établir

Il y a cependant un élément qui sera très difficile à déterminer : la date du décès du petit Emile. “Quand les ossements sont retrouvés tardivement non loin du lieu de disparition d’un jeune enfant, la première hypothèse est la mort par faim, par froid ou par accident. Il serait parti tout seul, marchant deux kilomètres ou des centaines de mètres avant de s’épuiser et de mourir naturellement ou accidentellement. »indique Jacques Dallest, magistrat honoraire qui présidait auparavant la commission cold case.

Des aveux pourraient sans doute permettre aux enquêteurs de savoir quand l’enfant a été tué, si la piste criminelle est toujours à l’étude.

 
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