Zabou Breitman se confie sur son statut d’enfant de star

Zabou Breitman se confie sur son statut d’enfant de star
Descriptive text here

Dans l’émission “Un dimanche à la campagne”, diffusée dimanche 17 mars 2024 sur France 2, la comédienne a évoqué son rapport complexe à la réussite de ses parents, qui entachait la joie des siens.

On pourrait dire que Zabou Breitman est à l’opposé d’un népo bébé , ces fils et filles de personnalités qui surfent sur la réussite de leurs parents pour établir la leur. Dans l’émission “Un dimanche à la campagne”, l’actrice de 64 ans a évoqué avec Frédéric Lopez l’obstacle que la réussite de ses parents avait représenté dans leur façon d’envisager sa carrière, mais surtout dans sa façon d’en profiter. petites et grandes victoires. Jusqu’à oublier son père avec qui elle avait écrit son premier film, Rappelez-vous de belles chosesdans son discours de remerciement aux Césars.

Lire aussiJulie Gayet, Zabou Breitman, Nicolas Maury… Ils parlent de leurs parfums d’adolescent

“J’ai renversé la situation et j’en assume la responsabilité”

Le 22 février 2003, Zabou Breitman, en queue-de-pie et tee-shirt blanc, monte sur la scène des César pour recevoir le prix de la meilleure première œuvre de fiction. L’année dernière est sorti en salles Rappelez-vous de belles choses, un film sur la perte de mémoire qu’elle a écrit avec son père, Jean-Claude Deret. Une distributrice avait prédit un échec total pour un film qu’elle avait qualifié de « monstrueux ». C’est tout le contraire qui se produit. Fière, la nouvelle réalisatrice entame son discours de remerciement, qu’elle conclut par “J’espère que je n’oublie personne”. Un acte raté, puisqu’elle oublie peut-être le personnage le plus important du film : son père. Après s’être longtemps demandé pourquoi, au point d’en souffrir, Zabou Breitman confie aujourd’hui son analyse à Frédéric Lopez : « J’ai renversé la situation, et j’en assume la responsabilité ». Face à un père qui lui dit sans cesse « ah, c’est ma fille », une mère qui lui répète qu’elle a de la chance, c’est l’occasion, inconsciemment, de saisir sa chance : « celle-là-là, elle est pour moi !

“Je n’ai jamais partagé mes réussites avec eux”

Né à Paris, d’une mère actrice et d’un père scénariste, son père avait un tel succès qu’« il ne sortait pas dans la rue sans se faire agresser, c’était fou ». Sa mère est issue d’une famille extrêmement pauvre, tandis que son père est issu d’une famille très bourgeoise. « Ma mère m’a toujours dit que j’avais de la chance et cela m’énervait toujours. J’ai compris que ce qui m’arrivait n’était pas de ma faute”, dit-elle. Un jour, ses parents ne réussissent plus. Quand le sien arrive, elle ne peut s’empêcher d’avoir peur de blesser ses parents et ne peut pas le célébrer. Sa première couverture de magazine, un titre pour enfants, lui a donné un sentiment désagréable. « Peut-être parce que quand ma mère a vu ça, ça l’a forcément rendue triste », analyse-t-elle. « En fait, j’étais tellement gêné que je n’ai jamais partagé mes succès avec eux. Je sais qu’ils étaient pour moi mais au fond il y avait le sentiment de leur échec qui était encore très fort.

« data-script=”https://static.lefigaro.fr/widget-video/short-ttl/video/index.js” >

 
For Latest Updates Follow us on Google News
 

PREV « Elle pourrait être ma fille mais… » – .
NEXT Kendji Girac, piégé par ses démons et l’omerta de son peuple