En 2020, Nicolas Sarkozy devient propriétaire, associé à son ami Stéphane Courbit, du Château d’Estoublon, un grand domaine situé dans le sud de la France et réputé pour son huile d’olive et son vin. Mais ce projet leur pose bien plus de problèmes que prévu.
Nicolas Sarkozy et Carla Bruni : Leur sublime château au coeur d’une sombre affaire, un procureur de la République saisi
C’est un investissement qui en vaut normalement la peine. C’est la raison pour laquelle en 2020, Nicolas Sarkozy (avec son épouse Carla Bruni-sarkozy tombée amoureuse de la région et du château) s’associe à son ami Stéphane Courbit, fondateur du Groupe Banijay, pour racheter le château d’Estoublon, ancienne demeure des Comtes de Provence située dans les Alpilles, bien connue pour l’huile d’olive et pour les vins qu’elle produit. Carla Bruni est également l’ambassadrice du Roseblood rosé. Le duo souhaite construire un chai sur le domaine et s’attaque à une dépendance du château, le mas de Montredon, qui ne leur convient pas d’un point de vue esthétique. Le seul problème, comme le Canard enchaînél’addiction “comprend de nombreux vestiges architecturaux des XVe et XVIe siècles, à commencer par une majestueuse tour d’escalier de 7 mètres de haut.“
Souhaitant modifier la structure de cette dépendance, Nicolas Sarkozy et Stéphane Courbit ont déposé un permis de construire qui leur a été refusé, car le projet pourrait «nuire au monument historique et à ses abords» du domaine Estoublon situé sur la commune de Fontvieille.
Nicolas Sarkozy et Stéphane Courbit n’ont pas attendu la réponse
Malheureusement, Stéphane Courbit et Nicolas Sarkozy avaient déjà entrepris les travaux de démolition sans attendre l’autorisation. Conséquence : la mairie est en colère et la décision des deux hommes de plaider l’accident de chantier n’est pas vraiment passée du côté du maire Gérard Garnier. Ce dernier indique qu’ils «n’avait même pas déposé de permis de démolition.»
Une solution trouvée mais pas honorée
Après d’intenses discussions, Nicolas Sarkozy et Stéphane Courbit s’accordent pour reconstruire »Ressemblent« le mas de Montredon. Mais malheureusement, “la restauration n’a jamais vu le jour», précise le Canard enchaîné. Un procès-verbal d’infraction a même été adressé au procureur de la République de Tarascon. En attendant, le maire est catégorique, il ne lâchera rien : «Quoi qu’il dépose comme demande de permis, en attendant la décision du tribunal, je ne bougerai pas. Et ils le savent. Ils ont commis une grave erreur en démolissant. Ils en paient les conséquences. Ils risquent une lourde amende.» Ou comment une affaire de vin peut tourner au vinaigre…
