QLorsque Sylvie Andrez a appris qu’elle était atteinte de la maladie d’Alzheimer il y a cinq ans, elle a été sous le choc. « Je n’avais que 49 ans, je n’y croyais pas. Ensuite, j’ai eu très peur car en tant qu’aide-soignante dans un Ehpad, je connaissais les conséquences de la maladie et savais qu’aucun traitement ne pourrait me guérir. » Depuis, elle rejoint France Alzheimer pour parler des difficultés de vivre avec cette maladie très tôt, de l’acceptation difficile par son entourage et le monde du travail, et du parcours du combattant pour accéder à l’information et aux soins.
55 000 personnes de moins de 65 ans sont concernées
Sylvie livre son témoignage en marge de l’étude « Focus Patient-Eisai », menée le professeur Julien Dumurgier (étude en cours de publication). « Enjeu médical et sociétal majeur, la maladie d’Alzheimer et les maladies dégénératives apparentées touchent plus de 1,2 million de personnes en France, avec 225 000 nouveaux cas diagnostiqués chaque année en France, rappelle le neurologue et chercheur au Centre de neurologie cognitive de l’hôpital Lariboisière. Elle touche une famille sur deux dans notre pays.
Le professeur Dumurgier décrit une « maladie insidieuse et inexorablement progressive avec une partie initiale biochimique et asymptomatique, qui laisse ensuite place à une plainte cognitive, avec inconfort, puis anomalies objectives après examens ». On parle alors d’un trouble cognitif mineur avant d’arriver à un trouble majeur, avec une augmentation […] En savoir plus
