Dominique Pelicot, le principal accusé, revient au tribunal mardi, annonce son avocat – .

Dominique Pelicot, le principal accusé, revient au tribunal mardi, annonce son avocat – .
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Gisèle Pelicot and her lawyer, Stéphane Babonneau, arrive at the Avignon court (Vaucluse), on September 16, 2024. CHRISTOPHE SIMON / AFP

L'audience dans le procès pour viols de Mazan devrait reprendre mardi, avec le retour attendu du principal accusé, Dominique Pelicot, après une absence de plus d'une semaine en raison de son état de santé, a annoncé son avocat lundi 16 septembre au soir. « Nous avons reçu un message du président [de la cour] arguant que Dominique Pelicot sera présent à l'audience demain [mardi] avec des conditions d’adaptation particulières, à savoir : séquençage des auditions et temps de repos réguliers”Béatrice Zavarro a déclaré à l'Agence France-Presse.

L'audience a été suspendue lundi matin à nouveau en raison de l'absence de M. Pelicot, malade, qui ne s'est pas présenté au banc des accusés. Le retraité de 71 ans ” refus[e] son extraction, évoquant des problèmes de santé qui ont été constatés [dimanche] dans le cadre d'une extraction » depuis sa cellule, a déclaré le président du tribunal, Roger Arata.

En suspendant l’audience, il avait ordonné un nouvel examen médical. « pendant la journée » réalisé par « un collège d’experts » composé d'un médecin légiste et d'un clinicien « pour faire valoir un point. Qu'ils puissent nous informer de l'aptitude de M. Pelicot à comparaître »Le principal accusé avait subi un scanner dimanche et souffrait d'une « calculs rénaux, infection rénale et problème de prostate »M. Arata a déclaré.

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Situation « anormale »

« Les mots manquent pour exprimer à quel point la situation dans laquelle nous nous trouvons ce matin est anormale. Il y a des gens dont le travail consiste à s’assurer que M. Pelicot soit en état d’assister à son procès. »a déclaré l'un des avocats des parties civiles, Stéphane Babonneau, à l'audience. « Si cette situation est due à un retard de prise en charge, ce serait un scandale »il a ajouté.

Le procureur général a déclaré « regretter cette situation » et Beatrice Zavarro, l'avocate de M. Pelicot, a critiqué le manque de soins médicaux pour son client. « Nous avons été retenus en otage pendant huit jours, car si on s’était occupé de lui dès le début, nous ne serions pas là.elle a expliqué au public.

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M. Pelicot, accusé d'avoir drogué sa femme pendant dix ans afin de la violer et de la faire violer par des dizaines d'inconnus recrutés sur Internet à leur domicile conjugal de Mazan, dans le Vaucluse, est jugé depuis le 2 septembre à Avignon.

Une décennie de viols

Tout a éclaté après l'arrestation de M. Pelicot en train de filmer les jupes de trois femmes dans un centre commercial de Carpentras (Vaucluse). C'est en fouillant son ordinateur que les enquêteurs ont découvert cette décennie de viols, photographiée, filmée et minutieusement légendée et archivée par l'accusé.

A ses côtés, une cinquantaine d'hommes, âgés de 26 à 74 ans, sont jugés à Avignon, la plupart inculpés de viols aggravés, pour lesquels ils encourent vingt ans de réclusion criminelle.

Couvert par les médias du monde entier, devenu le symbole de la question du viol sous soumission chimique, ce procès des viols de Mazan est aussi pris en exemple par les mouvements féministes pour relancer le débat sur la question du consentement. M. Pelicot, accusé d'avoir drogué sa femme pendant dix ans pour la violer et la faire violer par des dizaines d'inconnus recrutés sur Internet dans leur domicile conjugal du sud-est de la France (Mazan, Vaucluse), est jugé depuis le 2 septembre à Avignon.

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Le Monde avec l'AFP

 
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