«Nous allons nous faire tirer dessus. Les BFM n’ont aucun respect pour l’autorité. Nous sommes convaincus qu’il est imminent. La question n’est pas de savoir si cela se produira, mais quand cela se produira », a déclaré un agent sous couvert d’anonymat.
Samedi, les agents correctionnels de l’establishment de la détention du Québec ont reçu un appel de la police.
“An incarcerated person would have called 911 with a cell phone to warn them that an artisanal firearm would be in a prison sector, probably that of the BFM,” explains the president of the union of peace agents in correctional services of the Correctional Services of Québec, Mathieu Lavoie.
Selon divers agents, un pistolet de type Pistolet à stylo Ou «Arme à feu sous la forme d’un stylo» aurait été reçue par Drone le vendredi 24 janvier dans l’aile réunissant les quarante membres du groupe BFM incarcéré à EDQ. Les balles auraient également été livrées.
Refus du travail
Craignant pour leur sécurité, les agents ont limité tous les prisonniers et ils ont exercé leur droit de travail.
«Nous gagnons-nous assez cher pour être tiré comme des lapins?» Questions à l’agent.
Le personnel s’opposerait à la réouverture de la prison «tant que l’ensemble de l’établissement ne sera pas fouillé». Une intervention de la Cnesst a été demandée, confirme Mathieu Lavoie.
Ce serait donc les gestionnaires qui auraient vérifié les alarmes incendie en plus de nourrir les personnes emprisonnées, en particulier parce qu’elles n’ont pas le droit de refus du travail.
La proche d’une personne incarcérée à l’EDQ voulait contester ses préoccupations à la Soleil Dimanche. Selon ce dernier, un membre de sa famille n’aurait pas reçu de nourriture et ses médicaments depuis samedi soir.
«Je comprends que les employés veulent de meilleures conditions. Mais pourquoi jouer sur la santé et la vie des prisonniers? »Il se lève.
-Configuration et fouilles
Toujours selon nos sources, l’équipe correctionnelle correctionnelle de la prison du Québec a fouillé le secteur BFM samedi, mais aucune arme n’a été trouvée. La recherche s’est poursuivie dimanche.
«Pour nous, c’est toujours le dilemme entre la vitesse d’action et la sécurité du personnel. Nous promouvrons toujours notre sécurité avant tout, plutôt que d’opérer cow-boy«Explique l’agent correctionnel.
La direction pénitentiaire a demandé l’aide du Service correctionnel du Canada. Les pénitenciers fédéraux ont convenu de livrer de manière urgente des boucliers balistiques.
«Nous avons été informés d’une situation dans un établissement de détention provincial. Comme nos partenaires provinciaux le font pour nous, nous nous efforçons de fournir notre aide occasionnellement si nécessaire », confirme Soleil Service correctionnel du Canada.
Les boucliers balistiques ne sont pas accessibles dans les prisons provinciales. «Nous sommes sous-équipés et pourtant, nous gardons les mêmes criminels», dénonce l’employé.
La violence s’accumule
Depuis l’arrivée massive de membres de groupes criminalisés derrière les barreaux de la prison d’Orsainville, le vandalisme, la violence, les menaces contre les agents correctionnels ainsi que les livraisons de drones ont considérablement augmenté.
«C’est le jour de la marmotte», explique l’agent pénitentiaire. Nous avons l’impression que le même scénario est répété À la vie éternelle. La prison est une véritable colonie. “
Le 19 novembre 2024, l’établissement de détention québécois avait été précisément placé en détention parce qu’un pistolet à stylo était recherché dans le secteur réservé aux membres de BFM. Cette arme n’a jamais été retrouvée.
«La majorité du personnel ne se sent pas en sécurité sur son lieu de travail. Déjà que plusieurs détenus ont un pic en leur possession à tout moment, s’ils doivent commencer à avoir des armes à feu, je ne donne pas notre peau coûteuse », conclut l’agent.