Publié le 21 janvier 2025 à 09h39. / Modifié le 21 janvier 2025 à 09h39.
4 minutes. en lisant
Il n’est jamais facile de réagir correctement lorsqu’il s’agit de la chute d’une icône nationale. Si l’Église de France a eu jusqu’à présent à faire face aux scandales de violences sexuelles commises par d’éminents membres de son clergé, elle n’a pas encore eu à faire face aux crimes attribués à une figure véritablement connue de tous, vénérée par l’ensemble de la société. , croyants et athées. L’abbé Pierre est – du moins était – l’un d’entre eux. Un ecclésiastique devenu littéralement une personnification de l’entraide, de la charité et de la fraternité depuis son appel le 1er Février 1954 en faveur des mal-logés.
Si elle s’est exprimée régulièrement depuis les premières révélations des accusations portées contre Henri Grouès à l’été 2024, les condamnant telles qu’elles ont été rendues publiques et ouvrant ses archives, l’Église de France a décidé cette fois de monter d’un cran. Quelques jours après la publication par le mouvement Emmaüs d’un troisième rapport accablant contre son fondateur, le 13 janvier, la Conférence des évêques de France (CEF) a lancé un appel à la justice pour qu’elle se saisisse de cette affaire.
Envie de lire tous nos articles ?
Pour CHF 29.- par mois, profitez d’un accès illimité à nos articles, sans engagement !
-je m’abonne
Bonnes raisons de s’abonner au Temps :
- Accès illimité à tout le contenu disponible sur le site.
- Accès illimité à tous les contenus disponibles sur l’application mobile
- Plan de partage de 5 articles par mois
- Consultation de la version numérique du journal à partir de 22h la veille
- Accès aux suppléments et à T, le magazine Temps, au format e-paper
- Accès à un ensemble d’avantages exclusifs réservés aux abonnés
Vous avez déjà un compte ?
Se connecter
suisse