Cette trêve de Super League qui n’a rien changé

Young Boys et Loris Benito n’ont pas vu tous leurs problèmes résolus par le changement d’année.

Claudio De Capitani/freshfocus

Il fut un temps où la trêve hivernale que connaissait le football suisse pouvait presque tout changer. Il y a eu un premier, puis un deuxième championnat. Car les deux mois de trêve qui se sont déroulés de début décembre à début février pourraient inverser toute la dynamique. Et la période précédant le départ sonnait à nouveau comme une nouvelle préparation, aussi longue que celle qui avait eu lieu en été.

Là, c’est autre chose. La trêve dura trente-quatre jours. Juste le temps de se reposer, mais pas forcément le temps de partir pour un long entraînement au soleil. Question de calculs : huit clubs sur douze l’ont tenté, quatre clubs (dont Lausanne et Bâle) ont préféré optimiser le temps en restant chez eux.

Ce n’est pas après la première journée disputée ce week-end que l’on pourra trancher sur le meilleur choix. Car en réalité aucune dynamique ne s’est réellement inversée.

Lugano et Bâle restent inspirés

Les leaders de Noël sont aussi ceux de la première journée de 2025. Lors du match nul 2-2 dimanche, Tessin et Bâle se sont rendus coup pour coup, avec chacun des qualités de jeu bien supérieures à la moyenne.

À l’heure actuelle, ce sont les deux équipes les plus crédibles dans la course au titre. Mais on pourrait aussi dire cela il y a un mois.

Lausanne a gardé le rythme

Ludovic Magnin a avoué avoir certains doutes quant à la capacité de son équipe à reproduire la même intensité qui a fait son succès à l’automne. Le 0-0 contre Lucerne l’a rassuré dans ce dossier, même s’il a raté des buts.

Ludovic Magnin et Lausanne-Sport ont gardé la même intensité.

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Pascal Muller/freshfocus

Qu’est-ce qui est évident ? Que Lausanne est une équipe redoutée, dont on commence à comprendre les atouts, notamment en termes de rythme et de courses dans le camp adverse. Et ça, le match contre Lucerne était dans la lignée de ceux de Lugano ou contre Zurich, juste avant la pause. Très bon signe.

Servette n’a plus d’idées

Avant la pause, le Servette ne comptait qu’une seule victoire en sept matches. Le huitième n’a rien changé. Nul, et Grenat qui n’avancent pas. Pire encore, ils ne savent pas comment avancer.

Thomas Häberli a assuré que certains travaux avaient été effectués pendant la pause, afin de corriger les manquements. On n’en a rien vu contre Saint-Gall samedi (1-1).

Sion a encore certaines limites

Sion avait très bien terminé l’année 2024, notamment parce qu’elle a réussi à profiter des erreurs adverses, ou des équipes qui ouvraient un peu trop le jeu. Là, le scénario n’a pas rendu service aux Valaisans. L’expulsion de Decarli après quatre minutes a obligé GC à reculer et à tout fermer.

Sion n’a pas démérité, mais il a su voir ses limites lorsqu’il s’agissait de dicter totalement le jeu. C’est sans doute ce qui lui a en partie coûté la victoire, avant qu’une défaite 1-0 ne se produise. dessiner. Pas de soucis cependant.

YB n’a pas tout réglé

Giorgio Contini n’a pas de baguette magique. Les Young Boys ne sont pas redevenus candidats au titre, car l’année a changé, et l’entraîneur avec elle. Même si le technicien zurichois offre espoir et sérénité, le match nul 0-0 contre Winterthour rappelle que le problème ne se situe pas seulement en surface. Les Bernois sont donc toujours neuvièmes de la Super League.

Leur chance ? Ils comptent encore huit points de retard sur Lugano. Car la trêve n’a rien changé : les locomotives peinent à imposer un rythme de pointe.

 
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