A Douala, du 21 au 23 janvier 2025, la Commission économique pour l’Afrique (Cea), l’Union africaine (UA), la Banque africaine de développement (BAD), l’ONUDI et le PNUD organisent un colloque pour réussir l’harmonisation des cadres de développement. et l’opérationnalisation de zones économiques spéciales (ZES) de nouvelle génération en Afrique.
Le Cea indique que les experts des pays membres de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (Ceeac) et de la Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique Centrale (Cemac) ainsi que des Communautés Economiques Régionales (Cer) respectives discuteront, en commun avec les financiers, les partenaires au développement et le secteur privé, moyens d’action pour accélérer l’opérationnalisation des ZES en Afrique Centrale, comme instrument d’industrialisation et de diversification économique inclusive et durable.
Issu d’étapes importantes précédentes telles que la première session conjointe du Comité intergouvernemental de hauts fonctionnaires et d’experts organisée en 2022 aux Seychelles, le webinaire sous-régional sur les défis et opportunités des nouvelles générations pour la diversification économique et l’industrialisation en Afrique centrale et les études , le but ultime du colloque est de structurer un engagement commun bien compris.
A titre d’illustration, le Cea informe que la co-création d’un groupe de travail inter-agences et d’une solide plateforme de coopération régionale devrait accélérer l’opérationnalisation des stratégies d’industrialisation et la mise en œuvre des approches de chaînes de valeur à fort potentiel et de Zes de nouvelle génération. .
-De même, il est souligné que le colloque devrait permettre de lancer les travaux d’élaboration d’un programme conjoint visant à accompagner les États de la sous-région dans le développement et la mise en œuvre de Zes de nouvelle génération, qui contribueraient à une industrialisation inclusive et durable et à d’autres objectifs plus larges. objectifs de développement économique et social.
L’Afrique centrale est déterminée à réduire sa vulnérabilité aux chocs exogènes, notamment l’inflation, le surendettement et le déséquilibre budgétaire. Pour y remédier, les États et les Communautés économiques régionales ont défini des stratégies sous-régionales et nationales de substitution aux importations.
Ces stratégies, ancrées sur des plans d’industrialisation, doivent garantir la réussite de la mise en œuvre de la Zlecaf conformément aux engagements pris lors du sommet extraordinaire de l’Union africaine, à Niamey (Niger) en novembre 2022.
Bassirou MBAYE