l’impact du nouveau pouvoir

Les magistrats, autrefois fervents défenseurs de l’indépendance de la justice, semblent avoir momentanément perdu la voix. Depuis que le nouveau pouvoir en place leur a confié des positions stratégiques, leur énergie militante semble s’être évanouie. Cela contraste avec leur récente passivité face à l’apparente subordination de la justice à l’exécutif et au législatif. Cette situation a été particulièrement mise en évidence lorsqu’ils n’ont pas réagi à une scène inhabituelle : de hauts magistrats rendant hommage à une personnalité, non pas le président, mais une autre figure centrale, le Premier ministre.

Cette situation soulève des questions sur l’avancée de la réforme du Conseil supérieur de la magistrature. Ce sujet, essentiel pour garantir l’indépendance de la justice, restait cependant en suspens. Ces questions ont été soulevées par notre confrère Sucré-Salé dans un article publié par Le Quotidien.

L’argument central pointe vers un système judiciaire encore trop empêtré dans les questions politiques et où la véritable autonomie semble être mise de côté. Le texte original de notre confrère du Quotidien souligne ainsi un surprenant statu quo dans un contexte où les réformes étaient attendues pour répondre aux aspirations d’indépendance posées par les défenseurs de la justice.

 
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