Avez-vous manqué les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 minutes fait le point pour vous chaque soir. Entre les déclarations fortes, les avancées sur le front et les résultats des combats, voici l’essentiel de ce samedi 18 janvier 2025, au 1 060ème jour de la guerre.
Nouvelles du jour
Le ministre allemand de la Défense, Boris Pistorius, s’est déclaré samedi ouvert à l’envoi de soldats allemands en Ukraine si une zone démilitarisée y était instaurée pour garantir le respect d’un hypothétique cessez-le-feu avec la Russie. Dans une interview au journal Journal sud-allemandBoris Pistorius s’est également positionné pour un budget de défense « plutôt » à 3 % du PIB, tandis que Donald Trump réclamait 5 % pour les membres de l’Otan.
Phrase du jour
« L’arrivée de Trump est une « opportunité » pour l’Union européenne
»
Le retour au pouvoir de Donald Trump apportera de la « clarté » dans les relations entre Américains et Européens et offrira à ces derniers l’« opportunité » d’accélérer leurs efforts communs, notamment militaires, a estimé ce samedi Friedrich Merz, favori pour devenir le prochain chancelier allemand.
“Trump est très prévisible: il pense ce qu’il dit et il fait ce qu’il dit”, a déclaré le leader des conservateurs de la CDU lors d’une conférence de presse clôturant un séminaire du Parti populaire européen (PPE) à Berlin.
Le numéro du jour
3. Trois personnes ont été tuées dans une attaque russe à Kiev, a annoncé samedi le président ukrainien Volodymyr Zelensky. C’est une frappe de missile balistique, qualifiée d’« odieuse » par Kiev et de « représailles » par Moscou, qui a provoqué ces morts.
-Un précédent bilan donné plus tôt par l’administration militaire de la capitale ukrainienne faisait état de quatre morts. Au moins trois autres personnes ont été blessées dans cette attaque, tandis qu’une autre frappe nocturne sur la ville méridionale de Zaporizhia a fait un mort et onze blessés, selon les autorités locales.
La tendance du jour
La Russie veut regarder les États-Unis droit dans les yeux. Ce samedi, le Kremlin affirme que « l’opération militaire spéciale » en Ukraine est fondamentalement une confrontation existentielle avec Washington et ses alliés, accusés de soutenir à Kiev un gouvernement présenté comme illégitime, néo-nazi et hostile à la Russie.
Des accusations balayées par Kiev et ses partisans, qui estiment que le conflit est provoqué par la volonté du Kremlin de maintenir l’Ukraine sous son influence depuis la révolution pro-européenne du Maïdan en 2014, qui a renversé un dirigeant pro-russe.
Sur le front, Moscou a lentement mais sûrement gagné du terrain ces derniers mois, alors que l’armée ukrainienne, épuisée, manque de moyens. Ce samedi, Moscou a annoncé avoir pris le contrôle de deux autres villages de l’est de l’Ukraine, dernière avancée territoriale de son offensive.
Tous deux situés dans la région de Donetsk, les villages de Vremivka et Petropavlivka ont été « libérés » par les forces russes selon le ministère de la Défense dans un communiqué publié sur la messagerie Telegram.
