« Ils ne sont presque jamais arrêtés. Ils se moquent simplement de la police. »
“Nous ne pouvons plus tolérer de vivre dans un quartier invivable. Nos voitures et nos boîtes aux lettres sont détruites pour cacher de la drogue et du gaz hilarant. Sans parler de la vitesse des scooters (…) et de la saleté qu’ils laissent ici. Les vendeurs sont souvent des jeunes sans papiers, armés d’un couteau. On voit qu’ils cachent de la drogue dans leurs sous-vêtements, mais la police ne fouille pas. Ils ne sont presque jamais arrêtés. Ils se moquent juste de la police», confie un habitant sous couvert d’anonymat.
Arizona : la N-VA propose de fusionner les zones de police à Bruxelles et de fermer les salles de consommation de drogue
“La police ne peut rien faire”
Ce sont précisément ces astuces que jouent les trafiquants. Les sponsors envoient des mineurs, parfois clandestins, sur le terrain pour limiter l’action de la police. “Nous ne pouvons pas simplement demander à des mineurs de baisser leurs sous-vêtements et ces trafiquants de drogue le savent. Si au moment d’une perquisition aucune drogue ou arme n’est trouvée ailleurs et que la personne les a cachées dans certains lieux intimes, il n’y a aucun moyen de les récupérer.», explique Sarah Frederickx, porte-parole de la zone de police Bruxelles-Sud, à nos confrères. Par ailleurs, les mineurs bénéficient d’un statut de protection particulier, même en cas d’arrestation.dès l’arrivée des parents au commissariat, le mineur sera libéré», poursuit-elle. Dans le cas où l’individu n’a pas de papiers, la tâche devient encore plus compliquée. “Il s’agit généralement de personnes qui ont un ordre de quitter le territoire. (…) Il y a alors un autre problème : les centres d’asile sont pleins. La police ne peut donc rien faire.“
La porte-parole conclut en rappelant que ce type d’intervention relève uniquement de la responsabilité des forces de l’ordre et déconseille le comportement de ces riverains, qu’elle qualifie de « dangereux ».
