« Totalement inacceptable », réagit Retailleau après le retour de l’influenceur algérien expulsé

« Totalement inacceptable », réagit Retailleau après le retour de l’influenceur algérien expulsé
« Totalement inacceptable », réagit Retailleau après le retour de l’influenceur algérien expulsé

Licencié, puis revenu. L’influenceur algérien arrêté à Montpellier après une vidéo TikTok contenant un appel à la violence et renvoyé jeudi à Alger par avion est déjà de retour sur le sol français. L’Algérie a refusé d’accueillir son ressortissant, et l’a même “interdit de territoire”.

«Je veux dire mon étonnement. (…) Nous avons atteint un seuil extrêmement inquiétant avec l’Algérie. L’Algérie cherche à humilier la ”, a réagi ce vendredi matin le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, à l’issue d’un déplacement à la sous-direction des visas à Nantes (Loire-Atlantique). “C’est totalement inacceptable”, a-t-il insisté devant la presse. « Nous ne pouvons pas supporter cette situation. Nous devons évaluer tous les moyens dont nous disposons vis-à-vis de l’Algérie.»

L’influenceur de 59 ans, surnommé Doualemn sur TikTok, « disposait d’un passeport biométrique à jour. J’ai émis un arrêté d’expulsion et les autorités algériennes n’ont pas voulu le laisser atterrir sur le sol algérien, en totale contradiction avec les règles, notamment la Convention de Chicago», a rembobiné le ministre de l’Intérieur.

Or, selon lui, “les lois nous permettent d’agir (à la manière) de donner et de prendre, face à ces pays qui n’appliquent pas la réciprocité”, a assuré Bruno Retailleau. “On leur donne des visas, mais ils ne donnent pas assez de laissez-passer consulaires” en retour, a-t-il critiqué, proposant d’utiliser des “leviers” pour changer la donne, comme “le levier des tarifs douaniers” ou celui de “l’aide au développement”. Selon le ministre de l’Intérieur, “il existe un éventail de possibilités qui doivent être étudiées au plus haut niveau”.

“Il faut utiliser tous les moyens de politique publique, il faut être beaucoup plus exigeant”, a insisté le ministre de l’Intérieur, jugeant que l’Algérie faisait “un pas en avant”.

Mardi, le procureur de la République de Montpellier, Fabrice Belargent, a annoncé que l’homme de 59 ans serait jugé le 24 février pour « provocation à commettre un crime ou un délit », sans le placer en détention provisoire ni sous contrôle judiciaire. . .

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