Ces critères bénéficient de coefficients. Ainsi, la sécurité vaut 10 %, l’offre de services et de commerces 24 %, le prix de l’immobilier 15 %. Dans son module, Le Parisien permet au lecteur de modifier chaque coefficient en fonction de la situation et des besoins de chaque expatrié. Ainsi, une famille française de trois enfants s’adaptera plus facilement à une maison unifamiliale située dans un quartier calme, tandis qu’un jeune couple pourra préférer des quartiers plus animés.
Dans ce classement, le quartier du Châtelain, à Ixelles, n’arrive qu’en douzième position. Selon Le Parisien, ce quartier est très apprécié des Français et perd de nombreuses places dans le classement en raison de problèmes de sécurité comme les vols de voitures et les cambriolages. Le Châtelain est bien moins bien classé que le quartier Stalingrad (entre la Gare du Midi et la Place Rouppe). Pourtant défiguré par le chantier du métro et régulièrement critiqué pour son insécurité, arrive en 7e position. Dans le top 10, Le Parisien place toujours le quartier Saint-Pierre à Etterbeek, le centre de Jette (8e) ou encore la place Jourdan (9e).
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Des lieux plus excentrés comme le quartier Josaphat (11e), le quartier Berckmans/Hôtel des Monnaies à Saint-Gilles (13e), le quartier Scherdemael à Anderlecht (14e), Matonge à Ixelles (15e), le quartier Plasky à Schaerbeek (16e ), le quartier Heymbosch/AZ-Jette à Jette (18e) ou le centre de Ganshoren (20e) sont pour leur part relativement bien classés.
Sans surprise, les districts du Pentagone monopolisent les premières places. Les quartiers Notre Dame-Aux-Neige et Martyrs prennent les 5e et 6e places du classement. Dansaert arrive troisième sur le podium, derrière la Grand-Place et, en tête de liste : le quartier du Sablon. Ce quartier est très bien noté en termes d’offre de transports en commun, d’offre d’horeca et de commerces de bouche et de sa situation à mi-chemin entre le haut et le bas de la ville. Ces quartiers sont néanmoins dévalorisés (dans les classements de nos confrères) par les prix élevés de l’immobilier. Il faut cependant relativiser cela si l’on compare aux prix parisiens où le mètre carré se situe en moyenne à 10 000 euros alors que sur la place du Grand Sablon, on est à moins de 6 000 euros le m2 selon Immoweb.