le militant pro-migrants jugé pour diffamation et injure publique contre le maire de son village

le militant pro-migrants jugé pour diffamation et injure publique contre le maire de son village
le militant pro-migrants jugé pour diffamation et injure publique contre le maire de son village

Le militant pro-migrants Cédric Herrou doit comparaître devant le tribunal correctionnel de Nice pour être jugé. Il est accusé de diffamation et injure publique par le maire de Breil-sur-Roya (Alpes-Maritimes).

Ce jeudi 9 janvier, le militant pro-migrants, Cédric Herrou, est convoqué devant le tribunal judiciaire de Nice dans le cadre de son procès pour « diffamation et injure publique » contre le maire LR de son village de Breil-sur-Roya (Alpes-Maritimes). ), Sébastien Olharan.

Les faits se sont produits il y a un an, en février 2024. À l’époque, Cédric Herrou écrivait sur le réseau social qu’il avait incité un voisin à bloquer l’accès à notre ferme, nous avait assigné en justice pour un hangar de 20 mètres carrés et détourné des terres à des fins agricoles. utiliser avec Safer.

Puis, le 8 février, cet agriculteur militant réédite un deuxième message, citant le maire de Breil-sur-Roya. « C’est le maire de mon village, bébé Ciotti, sevré trop tard, parasite plein d’orgueil et d’argent public, fait la guerre à une association qui héberge les sans-abri, qui produit plus de 30 tonnes de légumes, d’olives et d’œufs dans son commune. Un type sombre de fête en ruines.

Du côté du maire Sébastien Oulharan, ce dernier a dénoncé la gravité des accusations portées contre lui par Cédric Harrou. “Etre accusé d’avoir “surfer sur la tempête Alex” est une indécence rare quand on connaît les conséquences humaines et matérielles de cette catastrophe, et qu’on voit l’énergie que nous déployons pour reconstruire notre vallée”, a-t-il déclaré. -a-t-il déclaré à nos confrères de Nice-matin.

«Je peux être critiqué. Mais il n’y a aucune raison pour que j’accepte d’être insulté, traîné dans la boue, diffamé. J’ai donc trouvé normal de restaurer mon honneur”, a-t-il poursuivi.

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« La liberté d’expression locale sera entachée »

Après une première audience en relais, l’affaire a été reportée le 8 novembre par le tribunal. Sur Facebook, le fondateur d’Emmaüs Roya, Cédric Harrou, s’est défendu le 5 janvier, visant une nouvelle fois le maire de son village.

« De par ses multiples fonctions, il a donc beaucoup d’influence et de pouvoir sur les citoyens. Et comme beaucoup de ses « amis », il ne peut tolérer les moqueries, les critiques ou l’opposition. Ces mauvais tweets nous conduisent donc tous les deux à la justice qui, je pense, a mieux à faire que de régler les querelles sur les réseaux sociaux”, a-t-il écrit.

« Que je sois jugé pour mes provocations, mes invectives, mes alertes n’est pas surprenant, j’en ai payé le prix depuis que j’ai aidé des personnes précaires en migration. Ce qui m’attriste et m’inquiète, c’est qu’un militant politique utilise son mandat d’élu pour financer une querelle partisane aux dépens de sa municipalité », a-t-il ajouté.

Il a également affirmé que, même s’il obtenait gain de cause, « la liberté d’expression locale serait entachée de manière irréversible. Par peur, la population sera donc enjointe à la bonne conduite à l’écart du débat public et de la gestion des affaires communes, elle restera docile et silencieuse.

 
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