Le peintre zaïlachie a encore su se distinguer grâce à l’utilisation du sable de plage, des plantes, des morceaux de branches d’arbres et de feuilles mortes, … dans la création de ses nouvelles œuvres dont certaines sont éphémères.
Après une longue absence, Kawtar Chrigui revient sur la scène artistique avec une exposition de ses nouvelles toiles dont le vernissage a eu lieu samedi 28 décembre à Assilah. Cette nouvelle exposition est composée de plus d’une vingtaine d’œuvres que le peintre zaïlachie a créées au cours de l’année 2024, en parallèle de son encadrement d’ateliers pour enfants organisés par la Fondation du Forum d’Assilah, dans le cadre du Moussem culturel de la ville et au cours de l’année . « La création de mes nouveaux tableaux constituait un défi que je me suis fixé avant fin 2024. Je suis très heureux d’avoir réussi ce défi de terminer cette œuvre en moins d’un an et ainsi contribuer à l’animation de ma ville natale. en cette période de fin d’année. C’est aussi une raison d’être ambitieux et encore plus confiant en mes capacités et un encouragement à me lancer dans la préparation acharnée d’autres expositions », déclare Kawtar Chrigui.
Cette exposition a une signification particulière pour le peintre Zailachie, car elle reflète une grande partie de son âme et témoigne de son amour depuis son enfance pour la nature et sa splendeur. Comme pour ses œuvres précédentes, « je me suis inspiré de la nature pour cette exposition. L’empreinte spécifique d’Assilah, ma ville natale, y est très présente à travers ses paysages et sa couleur bleue offrant aux visiteurs un sentiment de sérénité et de paix », explique Kawtar Chrigui.
Dans cette exposition, le peintre a pu se distinguer grâce à l’utilisation de sable de plage, de plantes, de petits morceaux de branches d’arbres et de feuilles mortes, etc. dans la création de ses nouvelles œuvres, dont certaines sont éphémères. « J’ai utilisé tous ces matériaux que j’ai empruntés à la nature pour préparer ma nouvelle exposition. J’ai souhaité les ressusciter à travers mes œuvres et dans un autre cadre de vie que j’ai conçu pour eux. Bref, mes nouvelles peintures témoignent de l’évolution de mon style et de ma fascination pour la nature et ses composantes, comme la beauté et le parfum du romarin que j’ai utilisé dans cette exposition », rapporte Kawtar Chrigui.
Lauréate de l’Institut National des Beaux-Arts (INBA) de Tétouan, durant son enfance, comme la plupart des artistes Zailachi, elle a fréquenté des ateliers d’art pour enfants, organisés lors des premières éditions du Moussem culturel d’Asilah. « Je me sens chanceux, comme la plupart des enfants d’Assilah, d’avoir participé à ces premiers ateliers sous la direction de grands artistes et spécialistes de l’art, comme le critique italien Toni Maraini. J’apprends chaque année en tant qu’artiste ou responsable de l’atelier enfants auprès des participants que je rencontre lors de ces moussems », a souligné Kawtar Chrigui.
A noter que cette nouvelle exposition se déroule jusqu’au 28 janvier.
