l’histoire troublée des femmes paléontologues

l’histoire troublée des femmes paléontologues
l’histoire troublée des femmes paléontologues

Publié le 28 décembre 2024 à 20h16 / Modifié le 28 décembre 2024 à 20h20

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Sur une plage du Dorset, en 1824, près du village de Lyme Regis, Mary Anning fait la découverte du fossile qui fera parler d’elle, en Angleterre mais aussi dans tous les milieux savants à l’étranger. Elle a mis au jour le premier squelette complet de plésiosaure (Plésiosaure dolichodeirus) – un reptile aquatique au long cou et mesurant près de 3 mètres – datant du Jurassique inférieur, âgé d’environ 200 millions d’années.

Méticuleusement, elle l’a préparé elle-même, l’a dessiné et a échangé avec les scientifiques reconnus de l’époque qui ont décrit cette espèce disparue, sans citer le nom de son découvreur. Malgré ces nombreuses autres découvertes – notamment des spécimens d’ichtyosaures et de ptérosaures – elle n’a été créditée qu’une seule fois par un collègue masculin, le révérend et naturaliste William Buckland, lors d’une conférence de la Geological Society of London.

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