Le rapport est basé sur des recensements effectués dans plusieurs localités au cours d’une seule nuit de janvier dernier, et HUD prévient donc qu’il reflète les données collectées il y a un an et n’est probablement pas une représentation adéquate de la situation actuelle. en raison de changements dans les politiques et les circonstances. Ce bilan illustre cependant le vaste problème des inégalités économiques et sociales au sein de la plus grande économie du monde.
Parmi les tendances alarmantes : le nombre de familles sans abri a fortement augmenté, en raison notamment de « l’impact particulièrement notable » de l’immigration, selon le communiqué du ministère.
Le rôle des catastrophes naturelles
Les catastrophes naturelles, de plus en plus fréquentes avec le réchauffement climatique, ont également joué un rôle important dans l’augmentation du nombre de sans-abri, comme l’incendie sur l’île de Maui, à Hawaï, qui a laissé 5 200 personnes recensées dans des abris d’urgence. le soir du décompte. Depuis, les États-Unis ont connu d’autres catastrophes, comme les ouragans Helen et Milton, qui ont ravagé le sud-est du pays ces derniers mois et entraîné le déplacement de nombreux habitants.
Le rapport souligne que les populations noires et afro-américaines « continuent d’être surreprésentées parmi les populations sans abri ». Aux États-Unis, environ 32 % des sans-abri sont noirs ou afro-américains, tandis que les personnes s’identifiant comme noires ne représentent que 12 % de la population totale des États-Unis.
Le recensement a également été réalisé avant un durcissement de certaines politiques locales dans ce domaine après la décision en juin de la Cour suprême qui a permis aux autorités de sanctionner les sans-abri dormant dehors.
Le gouverneur démocrate de Californie, Gavin Newsom, a ordonné dans la foulée de cette décision le démantèlement des camps dans les zones contrôlées par cet État de l’Ouest américain. Près d’un quart des sans-abri du pays se trouvent en Californie, selon le rapport du HUD.