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Le 20 novembre, la main du représentant des États-Unis s’est levée et le couperet est tombé sur un énième projet de résolution visant à mettre fin au carnage à Gaza. Robert Woods, l’ambassadeur adjoint des États-Unis auprès du Conseil de sécurité de l’ONU, a opposé son veto à une résolution appelant à un cessez-le-feu inconditionnel. Motif : la fin des combats n’était pas conditionnée à la libération des otages détenus par le Hamas. Une fois de plus, les efforts de persuasion du principal allié d’Israël ont été vains.
Siéger au Conseil de sécurité, organe suprême des Nations unies, seul à détenir un pouvoir coercitif mais bloqué par les rivalités entre les grandes puissances, est un travail de Sisyphe. L’organisme accomplit des tâches essentielles, moins médiatisées, lorsqu’il s’agit de renouveler les missions de maintien de la paix des Casques bleus qui protègent des millions de civils dans le monde.