le marché de Noël de Bruxelles refuse de « tomber dans la psychose » après le drame de Magdebourg

Malek vend des affiches pour une entreprise franco-espagnole. ©Ro.Ma.

Un discours soutenu par JF. “Nous ne devons pas nous laisser vaincre, sinon nous leur donnerons raison.» “Ils n’auront de toute façon ni notre haine ni notre peur», assure Sophie, joaillière française, attristée par l’événement et le froid qu’il jette sur les autres festivités.

Sophie, vendeuse de bijoux française
Sophie, vendeuse de bijoux de ©Ro.Ma.

“La police est très présente”

A Bruxelles et ailleurs dans le pays, les marchés suivent les recommandations de l’Ocam, pour laquelle la menace terroriste est notée 3 sur 4. Anvers a annoncé renforcer sa sécurité. De leur côté, Liège, Charleroi et Bruxelles assurent déjà mettre en œuvre des mesures suffisantes. “Les différents accès aux festivités sont sécurisés, notamment par des dispositifs empêchant les véhicules de s’engouffrer dans les espaces.», a annoncé samedi la mairie de Liège.

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Dans les allées du marché bruxellois, les commerçants se disent satisfaits de la sécurité dans la capitale. “Honnêtement, je ne peux que dire des choses positives. fait remarquer Marika, vendeuse de cuberdons. « La police est très présente, la Ville met les moyens. On voit des patrouilles, des drones… C’est rassurant», souligne Peppe, connu pour ses « pizzas boules ». Mais malgré tout, l’accident de vendredi constitue un «rappel de la peur», ce qui réactive chez le restaurateur les souvenirs douloureux des attentats de ces dernières années. “On se souvient des attentats de Bruxelles, des militaires dans les rues. Nous essayons de ne pas trop y penser», souffle JF.

Peppe, connu pour son
Peppe, connu pour ses « pizzas boules » ©Ro.Ma.

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Les touristes, qui constituent une grande partie de la foule des Brussels Winter Fun, ne semblent pas inquiets. “Personne n’en parle», ont constaté les commerçants rencontrés.Les gens sont là pour se détendre, c’est les vacances et tout le monde en a besoin», glisse Malek.

 
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