Alors que le mois de septembre et octobre avait des températures proches de normales climatiquesavec des anomalies modérées autour de +0,2 °C, novembre 2024 s’est démarqué en établissant un record historique, précise le direction générale de la météorologie. Avec un anomalie exceptionnelle de +3,09°C, ce mois devient le plus chaud jamais mesuré pour cette période, soulignant l’intensification de la échauffement mondial.
Précipitations en dents de scie
Du côté des précipitations, automne 2024 a été marquée par de fortes disparités. LE mois de septembre a connu des précipitations supérieures à la normale, notamment dans le sud-est du Maroc, région qui reçoit habituellement peu de précipitations, relève la même source. Cependant, cette tendance n’a pas suffi à équilibrer le solde saisonnier : automne s’est soldée par un déficit pluviométrique global de 16%.
Novembre, en particulier, a été extrêmement sec au niveau national, enregistrant un déficit de précipitations de -82% par rapport à normales climatologiques. Cette sécheresse persistante accentue les difficultés pour écosystèmes et le ressources en eau dans un contexte déjà fragilisé par changement climatique.
Signes d’une crise climatique persistante
Ces anomalies climatiques souligne une fois de plus les effets croissants de le réchauffement climatiquesouligne le DGM. Records de chaleur, sécheresse récurrente et précipitations irrégulières illustrer les défis auxquels sont confrontés les Maroc et le monde entier est confronté au changement climatique.
Automne 2024 n’est pas qu’une exception : c’est le reflet d’une tendance alarmant qui appelle à des actions concrètes pour atténuer les impacts de ces bouleversements sur les populations et les écosystèmes.