Par
Coralie Ganivet
Publié le
22 décembre 2024 à 18h20
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De plus en plus d’entrepreneurs souhaitent s’inscrire dans une démarche de transition écologique.
La marque Eco-Défis, portée depuis 2017 par la Chambre des Métiers et de l’Artisanat de Loire-Atlantique, est là pour ça.
Le principe est simple.
Avec le conseiller économie circulaire de la structure départementale, ils font le point sur leurs déchets, leur mobilité, les produits qu’ils utilisent, leurs emballagesleurs consommations d’eau et d’énergie et leur fonctionnement sociétal et durable.
Trois défis sur deux thématiques
Il leur suffit ensuite de choisir deux thématiques et de se fixer trois défis sur ces sujets.
Il leur suffit de les atteindre pour obtenir la marque.
Et bien sûr persévérer pour le renouveler, en continuant, tous les deux ans au moins, innover en réduisant toujours plus leur impact négatif sur notre planète.
Carine Moro est la conseillère qui accompagne les entreprises in Loire-Atlantique.
La dynamique est bonne dans le département, et donc aussi dans le vignoble nantais.
» Ils sont déjà une dizaine à se lancer un défi, avec en tête l’Auberge de la Gaillotière, à Château-Thébaud, qui a reçu cette année la prime or. En plus de gérer leurs déchets, ils produisent sur place des légumes et des herbes aromatiques en permaculture.
Une dizaine d’entreprises vertueuses
Côté restauration, elle souligne également les efforts du restaurant Maisdon la Table, à Maisdon-sur-Sèvre.
Outre les courts-circuits, le le restaurant a travaillé sur l’accessibilité aux personnes handicapéesun point qui préoccupe la société.
Une collaboration entre les deux marques de Haute-Goulaine, l’épicerie vrac « 2 pas 2 mesures » et l’épicerie-boucherie-poissonnière « Au Plaisir de Saveurs » l’a séduite.
Le second fait connaître à ses clients les conteneurs, qu’il dépose, pour ensuite les remettre au premier qui les utilise pour son vrac. Une initiative collaborative qui répond donc à plusieurs objets, emballages, déchets mais aussi à des problématiques sociétales.
Carine Moro cite également des exemples pour l’énergie.
« Au Loroux-Bottereau, le salon de coiffure Amb’ely a notamment réalisé des économies en luttant contre sa consommation énergétique. »
Adieu les sèche-cheveux branchés en permanence, bonjour les nouvelles machines à laver et à sécher, plus grandes et moins consommatrices d’électricité.
On retrouve des démarches un peu similaires à Saint-Julien-de-Concelles à la boulangerie Saveurs d’Antan.
« Leurs vitrines et matériels de laboratoire étaient vétustes et énergivores, ils les ont renouvelés. Autre axe privilégié : le gaspillage. La boulangerie, qui consomme environ 1 500 œufs par semaine, est servie à la Ferme voisine de La Divatte. Ces œufs lui sont livrés dans des cellules réutilisables.
Pour l’eau, « Papas Brasseurs », une brasserie basée à Clisson, avait, avant même de postuler à la marque Eco-Défisdéjà pensé à réduire leur facture d’eau. «Ils fonctionnent en circuit fermé», explique le conseiller. Ils ont donc pu se concentrer sur d’autres points : la consigne des bouteilles, le stockage réutilisable ou encore la gestion de leurs produits dangereux.
Daily Bike, un exemple inattendu
Toujours à Clisson, la jeune entreprise Daily Bike récidive et est balisée pour la deuxième fois.
Cette entreprise a conçu des vêtements en lin qui ne retiennent pas les odeurs et sèchent très rapidement.
C’est idéal pour les navetteurs. Ils n’ont plus besoin de se changer en arrivant au travail car ils ont trop transpiré.
Se lancer dans l’obtention de la marque Eco-Défis lui a semblé une évidence :
« Cela correspond parfaitement à notre philosophie », affirme le dirigeant. Lors du « parcours entrepreneur » au CMA, Carine Moro nous a présenté la marque Eco-Défis. Il était évident pour nous de participer à cette démarche.
Pour ce renouvellement de marque, elle s’est concentrée sur certains points sur lesquels elle avait travaillé, mais aussi sur de nouveaux.
« Nous avions déjà des packagings biosourcés, mais nous sommes allés plus loin. Désormais, notre stand pour foires et expositions est composé de bois, découpé par mon mari dans le coin, et de lin. On ne peut guère faire plus local. Et nous avons changé de véhicule pour consommer et émettre moins. Mais nous pouvons faire encore mieux.
Les idées ne manquent donc pas pour toutes les entreprises qui souhaitent relever cet Eco-Challenge... et pour tous les « consommateurs » qui souhaitent soutenir leur démarche.
Pour en savoir plus sur la marque Eco-Défis, rendez-vous sur le site www.artisanpaysdelaloire.fr (rubrique éco-défis). Contact : Carine Moro, conseillère transition écologique par mail à [email protected] ou par téléphone au 06 75 60 12 72.
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