L’ancien ministre Papa Malick Ndour a interrogé Alioune Tine, Seydi Gassama, Birahim Seck, ainsi que d’autres intellectuels passionnés par les questions de transparence dans la gestion des finances publiques sur la publication du rapport d’exécution budgétaire du dernier trimestre de l’année 2024. « Aujourd’hui Nous sommes le 21 décembre et, à ce jour, le rapport d’exécution budgétaire du troisième trimestre 2024 n’a toujours pas été publié. Cela constitue une nouvelle violation flagrante de la loi n° 2022-12 du 27 décembre 2022 portant code de transparence dans la gestion des finances publiques », estime l’acteur politique guinguineo qui rappelle qu’une récente publication de « ce type de rapport avait récemment a alimenté un débat sur les ressources consommées par Ousmane Sonko, par rapport à celles exécutées par ses prédécesseurs. D’où les interrogations sur les facteurs politiques sensibles qui pourraient expliquer ce retard. La publication du rapport pourrait-elle révéler des informations susceptibles de déclencher des débats politiques ou des critiques sur la gestion des finances publiques, notamment concernant les ressources consommées par Ousmane Sonko par rapport à celles de ses prédécesseurs ?
Y a-t-il une réticence à publier ce rapport afin d’éviter de dénoncer des dépenses excessives ou mal orientées qui risqueraient de ternir l’image du gouvernement en place ? Le gouvernement cherche-t-il à cacher certaines informations ? Y a-t-il une volonté de retarder ou de cacher des données susceptibles de donner lieu à des critiques sur des choix budgétaires ou des dépenses jugées inefficaces ou mal gérées ? Autant de questions auxquelles des réponses sont attendues selon l’ancien ministre.
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