Dans un contexte où le Maroc s’efforce de renforcer ses institutions et d’adopter des réformes structurelles, la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion a annoncé la révision complète du statut de son personnel. Récemment adoptée par le Conseil de Direction, cette révision du statut des agents pénitentiaires répond aux impératifs d’amélioration de leurs conditions de travail et de vie, visant à optimiser la gestion du secteur et à offrir un environnement plus adapté à l’accomplissement de leurs missions essentielles.
Le nouveau statut vise à motiver les agents pénitentiaires en promouvant leur rôle sécuritaire et paramilitaire, et en les alignant sur les autres acteurs du secteur de la sécurité. Elle reconnaît les missions complexes et risquées qu’ils accomplissent dans des conditions difficiles. Cette révision apporte des avancées significatives, notamment une refonte de la hiérarchie, une révision des grades et des rémunérations, ainsi que des critères de promotion basés sur le mérite et la performance, renforçant ainsi l’efficacité et la gestion des ressources humaines au sein de la Délégation générale à l’administration pénitentiaire et à la réinsertion (DGAPR). ).
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Un autre aspect essentiel de cette révision est l’intégration des personnels interministériels au sein de la DGAPR, permettant ainsi une plus grande flexibilité et une adaptation des compétences aux besoins du secteur. Cette réforme prévoit également le recrutement de médecins et d’ingénieurs, permettant de renforcer les capacités techniques et spécialisées au sein des établissements pénitentiaires.
De plus, cette révision vise à rationaliser la gestion administrative du secteur, en simplifiant les processus de recrutement, de formation, de titularisation et de discipline. Elle s’accompagne d’une meilleure régulation de la hiérarchie et des grades, contribuant ainsi à la consolidation d’un système plus transparent et plus efficace.
Ce nouveau statut s’inscrit dans un cadre législatif plus large, marqué par l’adoption de lois récentes telles que la loi n° 10.23 portant organisation des établissements pénitentiaires et la loi n° 43.22 relative aux peines alternatives. Ces réformes nécessitent une mobilisation accrue des responsables pénitentiaires pour renforcer leur rôle sécuritaire et leur intégration dans les projets nationaux. Cette révision constitue ainsi une étape clé dans la modernisation du système pénitentiaire marocain, optimisant son fonctionnement et la sécurité des établissements, tout en accompagnant les directives stratégiques de Sa Majesté le Roi Mohammed VI.
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