Le Conseil d’Etat a annulé mercredi un arrêté ministériel autorisant la création d’une base de décollage et d’atterrissage de “taxis volants” électriques sur la Seine à Paris, rapportent les médias français.
Alors que le plus haut tribunal administratif, saisi en référé, avait donné son feu vert provisoire à ce « vertiport » le 24 juillet, il a fini par s’accorder sur le bien-fondé des requérants, qui estimaient que l’Exécutif aurait dû consulter au préalable le Contrôle des Nuisances Aériennes. Autorité (Acnusa), comme prévu par la loi.
Parmi les requérants figuraient la Ville de Paris et plusieurs associations de lutte contre la pollution de l’air. Les défenseurs du projet étaient le gouvernement et le Groupe ADP, gestionnaire des aéroports parisiens, ce dernier réalisant ce projet avec l’avionneur allemand « Volocopter », selon la presse locale.
Cette décision intervient après une série d’échecs pour ce projet dont les promoteurs voulaient initialement profiter de la vitrine des Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris pour mettre en valeur un moyen de transport « innovant » et « décarboné », mais ils ont renoncé au début. du mois d’août. .
Le projet, discuté depuis fin 2020, avait déjà vu ses ambitions revues à la baisse avant l’été, « Volocopter » n’ayant pas obtenu à - la certification de l’Agence européenne de la sécurité aérienne (AESA) pour accueillir des passagers payants.
Dans sa version actuelle, l’avion biplace, dont celui du pilote, est équipé de batteries alimentant 18 rotors disposés en anneau au-dessus du cockpit.
Avec CARTE