Un rapport présenté mercredi par le Pentagone affirme que la Chine a pratiquement triplé son arsenal de têtes nucléaires, avec « 600 têtes nucléaires opérationnelles d’ici mi-2024 ».
La Chine continue de développer son arsenal nucléaire. Selon un rapport du Pentagone sur la puissance militaire chinoise, l’Empire du Milieu
a presque triplé son arsenal d’ogives nucléaires depuis 2020. « Le ministère de la Défense estime que la Chine aura dépassé les 600 ogives nucléaires opérationnelles d’ici mi-2024 »a déclaré un haut responsable américain de la défense devant la presse ce mercredi 18 décembre, propos rapportés par ABC News.
Un énorme bond en avant selon le bilan réalisé par le gouvernement américain, qui affirmait que le stock nucléaire chinois s’élevait à environ 200 ogives en 2020. « Il s’agit d’une force nucléaire diversifiée qui comprendrait des systèmes allant des missiles de frappe de précision jusqu’au missile balistique intercontinental, avec différentes options en fonction des scénarios d’escalade, ce qui est très différent de ce sur quoi elle se concentre. s’appuie traditionnellement sura analysé le responsable américain.
Plus de 1 000 ogives nucléaires d’ici 2030
Selon ce dernier, « L’Armée populaire de libération continue d’acquérir des armes nucléaires » à un rythme élevé et estime que la Chine devrait dépasser les 1000 têtes nucléaires d’ici 2030. L’arsenal chinois reste cependant relatif par rapport à celui de la Russie et des Etats-Unis, mais « La Chine cherche à accumuler du pouvoir pour réaliser ce que Xi Jinping a appelé le grand rajeunissement de la nation chinoise d’ici 2049 afin de bouleverser l’ordre international. » poursuit ce responsable américain.
Le responsable va encore plus loin dans son analyse : le pouvoir chinois tenterait de “remède” a « une asymétrie de longue date dans la capacité des États-Unis à mener des frappes » Depuis “plusieurs décennies”, contrairement à la Chine, qui serait « incapable d’atteindre et de frapper le territoire américain ». «Ils manifestent également un certain intérêt pour le développement d’un nouveau missile balistique intercontinental qui pourrait frapper Hawaï, l’Alaska et la zone continentale des États-Unis.assure le haut responsable américain.
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