L’équipe type du 1er tour de Super League du Matin.ch

Noë Dussenne et Renato Steffen : deux membres de l’équipe type du premier tour de Super League.

Marusca Rezzonico/freshfocus

Cette année, peut-être plus que jamais, le choix est périlleux. Il s’unira dans les désaccords, mais se divisera lorsqu’il s’agira de se prononcer. La Super League est tellement dense après dix-huit matchs que personne ne se démarque vraiment lorsqu’il s’agit de constituer une équipe type pour la première partie de saison.

On l’a essayé, quand même, en restant cohérent, en respectant les positions occupées par chacun dans son club. Certes, Xherdan Shaqiri fait carrière sur l’aile droite, mais depuis son retour à Bâle, c’est depuis le cœur du jeu qu’il débute. Est-ce compatible avec Alvyn Sanches ? Pas sûr. Et il ne faut pas oublier que les deux premiers mois du joyau lausannois ont été très moyens. C’est le plus gros chagrin de cette équipe, qui ne ravira personne.

Sur le banc, il fallait évoquer les Sédunois, au vu de leur belle fin d’automne, où leur cohésion a payé. Là, la régularité de Baltazar et Numa Lavanchy méritait d’être soulignée, par exemple.

Nous détaillons les choix. Le onze est composé de trois de Lugan, deux de Lausanne, deux de Bâle, deux de Servetti et deux de Lucerne. Conforme au classement.

L’équipe type

Les gardiens

Là, déjà, il faut trancher. Amir Saipi n’a pas toujours été parfait avec Lugano, mais aucun autre gardien de Super League n’a à assumer les mêmes exigences que le nouvel international kosovar. Le jeu doit repartir de lui, à chaque action. Et il faut reconnaître qu’il a fait des progrès considérables. Statistiquement, il est le gardien qui évite le plus de buts à son équipe. Juste devant Marvin Hitzdont la sérénité a largement contribué au bon début de saison du FC Bâle.

Les défenseurs

Le duo lémanique Noë Dussenne-Steve Rouiller s’impose presque naturellement dans l’axe. Leur expérience est évidente. Une lecture du jeu et un sens de l’anticipation sans égal, tout comme leur fiabilité avec le ballon.

Là, ils profitent de l’irrégularité des plus jeunes, comme le Bâlois UNDrian Barisic ou luganais Antonios Papadopoulos. Même constat pour Albian Hajdari (Lugano) ou Luca Jaquez (Lucerne), malgré tout leur talent. Le Sédunois Joël Schmied, le Lausannois Karim Sow et le Zurichois Nikola Katic étaient également des valeurs assez sûres.

Sur les côtés, à gauche, personne ne peut vraiment contester l’influence de Dominique Schmidqui profite beaucoup de ce FC Bâle proactif et dominant. Même si le Letton de Lucerne Andreï Tsiganik a été une belle surprise, pour son intelligence tactique (1 but, 3 passes décisives). Le serveur Bradley Mazikou a également pris de l’envergure, sans toutefois s’imposer.

A droite, en revanche, la décision n’était pas évidente. Même s’il a également évolué à d’autres postes, Pie Dorn Il a débuté le plus souvent au poste d’arrière droit, où il s’est révélé être un très bon joueur de Super League, et il a largement contribué au bon début de saison de Lucerne. Dans un Lavanchyil a joué tous les matches de Super League dans leur intégralité. Son retour dans l’élite a été simple. On pourrait s’attendre à plus d’impact offensif de sa part, mais dans ce Sion bien organisé, sa discipline défensive compte beaucoup.

Mattia Zanotti de Lugan n’est pas mentionné, même s’il est sans aucun doute celui qui réussit le mieux à ce poste. Mais il n’a joué que 757 minutes en championnat, disputant le plus souvent la Coupe d’Europe.

Les environnements

Dans la discrétion, car c’est sans doute ce qui lui convient le mieux, Anto Grgic a réalisé une superbe première partie de saison. Dans ce Lugano très joueur, son sens de l’orientation et son rythme n’ont pas d’égal, en plus de ses trois buts et deux passes décisives. A ce poste devant la défense, il faut aussi noter la fiabilité de Balthazar (17 matches disputés avec Sion), sans négliger celui de son coéquipier Ali Kabacalman. Il ne faut pas non plus oublier l’importance qu’ont Boris Cespedes pour Yverdon ou Jamie Roche pour LS.

Plus haut, Antoine Bernède il suffit de passer devant Timothé Cognat dans le rôle de milieu de terrain relais, pour des prestations à un niveau un peu supérieur, notamment dans le camp adverse. Donat Rrudhani (Lucerne) ou Christian Witzig (Saint-Gall) auraient également pu être évoqués.

Au poste de meneur de jeu, c’est difficile de passer à côté Xherdan Shaqiricar personne d’autre ne sait être décisif comme lui, quitte à parfois disparaître des matches. Mais avec cinq buts et huit passes décisives, il sort du lot. Juste devant Alvyn Sanchesdonc, quel est le facteur X de ce LS déjà très efficace collectivement.

Les attaquants

Il y a ici des facteurs qui parlent d’eux-mêmes. A gauche, le meilleur buteur du championnat Derek Potter porté Servette avec ses onze buts. Les Luganais Ignacio Aliseda (six buts, trois passes décisives) aurait pu maintenir ce rythme, mais il a raté le dernier mois de compétition. Fousseni Diabaté (LS) réalise également un bon début de saison.

A droite cependant, il faut retrouver le coéquipier d’Aliseda, Renato Steffendont la capacité à faire la différence en Super League est évidente. Lugano est première en grande partie parce qu’elle peut compter sur ses qualités. Mais le Bâle Benie Traorequi jouait le plus souvent à gauche, était un excellent choix pour le FCB. Miroslav Stevanovic, de son côté, a manqué de régularité pour se hisser au niveau des deux premiers.

Enfin, devant, les appels et l’explosivité de Thibault Klidjé sont une sacrée arme pour Lucerne, en témoigne les huit buts inscrits par les Togolais. La puissance de Zurich Juan José Pereaauteur de six buts, s’est également relevé, malgré son indiscipline (deux cartons rouges, cinq jaunes).

Parmi les attaquants, comptaient également Kevin Carlos et Ilyas Chouaref, dans des profils différents.

 
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