Rassembler les partis politiques noirs leur permettra d’obtenir une majorité des deux tiers au Parlement et de « reprendre leur pays », a déclaré Zuma lors des célébrations du premier anniversaire de son nouveau parti MK au stade Moses Mabhida de Durban.
« Lors des prochaines élections, en tant que peuple noir, oublions nos différents partis politiques et votons pour un parti en tant que peuple noir, afin de récupérer nos terres », a-t-il déclaré.
Il a ajouté que les Noirs devraient pouvoir s’unir au sein d’une seule organisation et lutter pour sortir les citoyens de la pauvreté dans laquelle ils croupissent encore depuis la fin du régime ségrégationniste de l’apartheid en 1994, suggérant que « le parti MK devrait être celui sous lequel tout le monde s’unit ».
L’appel de Zuma aux Noirs à voter pour un parti semble faire partie de la purge des dirigeants de divers partis politiques. Il a déclaré que la prolifération des partis rendait difficile pour les Noirs d’obtenir une majorité des deux tiers pour apporter des modifications à la constitution, ce qui contribuerait grandement à réduire la pauvreté dans le pays.
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“Cet arrangement ne serait pas permanent, mais une stratégie temporaire dans le seul but de reconquérir le pouvoir”, a-t-il expliqué.
Dans ce contexte, il est récemment apparu que Zuma avait tenté de fusionner le parti des Combattants de la liberté économique (EFF) avec le parti MK. Cette tentative a été clairement démontrée dans un rapport qui aurait été rédigé par l’ancien président national de l’EFF, Dali Mpofu, alors qu’il était encore membre du parti. Mpofu a depuis quitté l’EFF et rejoint le parti MK.
Depuis lors, plusieurs membres éminents de l’EFF ont rejoint le parti de Zuma, notamment l’ancien vice-président du parti, Floyd Shivambu, qui est désormais secrétaire général du parti MK.
L’ancien chef de l’Etat a été officiellement expulsé en novembre dernier du Congrès national africain, dont il a été membre pendant 61 ans, pour avoir créé en décembre 2023 son propre parti, baptisé « uMkhonto we Sizwe (MK), du nom de la branche armée ». de l’ANC à l’époque de l’apartheid.
Le parti MK est devenu la troisième force politique d’Afrique du Sud à la suite des récentes élections générales. Il devance l’ANC et l’Alliance démocratique (DA), tous deux membres du gouvernement d’union nationale formé après les élections.
Par Le360 Afrique (avec MAP)
17/12/2024 à 10h11
